Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-45%
Le deal à ne pas rater :
WHIRLPOOL OWFC3C26X – Lave-vaisselle pose libre 14 couverts – ...
339 € 622 €
Voir le deal

Partagez | 
 

 Premier Jour Très Turbulant " Pour qui aime l'action ^"

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Invité
Invité
Anonymous



Premier Jour Très Turbulant  " Pour qui aime l'action ^" Vide
MessageSujet: Premier Jour Très Turbulant " Pour qui aime l'action ^"   Premier Jour Très Turbulant  " Pour qui aime l'action ^" I_icon_minitimeSam 16 Oct - 1:36



Le soleil perçait les nuages, laissent quelques rayons se blottir contre mes paupières. J'ouvris lentement mes mirettes en les protégeant légèrement à l'aide de mon bras gauche, il faut dire que le matin la lumière de cette planète de flamme est aveuglante. Doucement je me redressais sur le lit et observa la pièce, une nouvelle décoration, un nouveau design, ce que Pamela avait fait de la chambre était magnifique. Sur les murs étaient suspendus de sublimes œuvres d'art, elle a toujours eu un don au bout de son crayon.
Je pivotais la tête vers l'autre côté du lit, la place qu'occupait Pamela était vide. Où était elle? Elle était surement dans le salon. Hop, sorti du lit, je me braquais vers le living... Personne... Tout cela commençait à m'inquiéter, je trottinais alors jusqu'à la chambre du bébé, mais le berceau était désert. Directement je me mis à croire à un enlèvement, sans plus attendre je courus jusqu'à la cuisine pour y prendre mon flingue quant sur la table j'aperçus un dessin, il y avait une feuille embelli d'un cœur dessiné avec amour. Sans plus attendre je m'emparais du papier pour voir ce qu'il en était.


Pamela
Citation :
En sortant de mes rêves ce matin, j'ai cru y être encore un instant.
Tu étais là, près de moi, tu dormais si bien...
J'ai donc déposé le petit chez la meuf de ton meilleur pote pour que tu profites de ton premier jour de liberté.
Je t'ai laissé de quoi manger dans le frigo.
Vite mon retour du boulot pour nos petits câlins.
Je T'aime, Pam.


Dans ma tête je pensais * La Meuf de mon meilleur pote, laquelle?* Je chiffonnais le papier et le balança dans la corbeille comme un ballon de basket. En parlant de basket, aujourd'hui était le jour des matchs, ça tombait bien pour faire mon retour. Je m'habillais, pris des provisions dans le frigo et me mit en route vers le parc.
Quand mon pied toucha le sol de Seattle, je pris une énorme bouffée d'air, l'air de Seattle. J'étais enfin de retour dans ma vaste et fascinante ville, fascinante, c'est beaucoup dire vu les aventures que j'avais enduré ses dernières années. Tout le monde devaient surement être au courant de mon retour, mais la plupart ne m'avait pas encore vu.
Arrivé sur place, le tournoi avait déjà débuté, le parc était rempli de Blood, tous vêtu de rouge, la seule différence de leurs équipes était leurs façons de porter le bandeaux. Il y avait de grosses voitures brillante au jantes métallique et des femmes en mini short et bikini dans tous les coins. Certain poser sur des bancs à fumer, d'autres spectateur tout simplement, il y en avait pour tous les goûts. Je débarquais alors avec ma démarche de caïd en plein milieu de la foule. Plus j'avançais, plus les gens arrêtaient leurs occupations pour me contempler, ils n'en croyaient pas leurs yeux, tout en marchant la tête haute je pouvais entendre certain gangsters parler : " Putain, C'est le Boss, il est de retour " " Tu es fou ou quoi le Boss est mort! " " C'est pas vrai, c'est cette légende de Cage " " Mortel, on va avoir du vrai travail "
Pendant que certaines filles disaient : " Wowww quel physique... " " Il a plus de tablettes que ton homme Lendra " " Miam Miam " " Avec lui notre protection est assurée "


Soudain j'entendis mon nom, enfin, mon blase retentir dans tout le parc. C'était Lloyd, il annonçait mon retour dans un microphone et m'invita à monter sur scène histoire de parler un peu. Sans plus attendre je me précipitais sur les planches et pris la parole. " Premièrement, je remercie les dieux d'être encore vivant, deuxièmement, je voulais que vous sachiez qu'en vous voyant tous aussi bien habillé et aussi bien équipé, je suis fière d'être un Blood... " Je continuais mon discoure de réapparition un bon petit moment jusqu'à ce que j'aperçus dans la masse, Pamela qui tenait dans ses bras le petit Omari Cage Junior.
"... Bon j'en ai assez dit, je vais retourner près de ma femme et mon fils que je n'ai plus gâté depuis un bon moment, mais surtout ne vous en faites pas! les Blood vont continuer à prospérer! Aller je me casse les frères " Je descendus de la scène et me dirigea vers ma belle, j'avais vraiment trop de fanatique qui venait me serrer la main, des enfants qui proféraient des rumeurs sur ma personne et qui me considéraient comme un survivant. Toute la population se sentait en sécurité depuis mon retour et j'en étais extrêmement fière.
Après cette longue journée de serrage de main, je retournais chez moi avec ma chérie et mon fils.


Ce soir-là dans la chambre du bébé, la température était bonne, le petit Omari était dans couffin bien au chaud. Dans le living, une vraie photo de couple. J'étais dans le sofa, devant la télévision avec Pamela qui avait sa tête posée sur mon épaule. Un passage de ma vie que je n'effacerais pour rien au monde. Soudain un frôlement, d'où venait cette petite caresse? Une main en mouvement effleurait mon torse dénudé, ses mouvements étaient lent et délicat. Une espèce de frisson traversa mon être jusqu'au plus profond de mon moi, c'était si doux.
Pamela m'attirait plus que tout, il me pris une envie folle de la toucher. Ses gestes sensuelles et précis me faisais ressentir une passion en elle, une passion pour moi, la passion de m'aimer. Elle m'entraîna vers elle de façon à ce que je me retrouve au-dessus d'elle, elle examinait mon corps tout en souriant d'un air coquin. Tout à coup, elle me tira vers elle, mit ses lèvres voluptueuses à mon oreille pour me chuchoter des mots tout en la mordillant. Nos corps se frottaient de plus en plus, nous nous déshabillions tout en se regardant dans les yeux de façon amoureuse. Instantanément nos respirations se mirent à accélérer et nos cœurs à se précipiter. Nous étions tous les deux totalement dévêtu, ses yeux me priaient d'enfouir mon sexe dans le sien. Doucement je m'y introduisais pour me retirer lentement, peu à peu le rythme accélérait et de petits cris de jouissance se faisaient entendre, c'était si bon. Si j'aurais pu, je l'aurait fait jusqu'à l'infini, mais toutes choses à une fin. Après l'orgasme de ma belle, je m'allonge à ses côtés en regardant son visage comblé.

Quand Pamela tomba endormi, je m'étais levé discrètement pour ne pas la réveiller, pris les clefs de la voiture et me mit en route pour le centre-ville. Il était très tard, la ville brillait de mille feux, toutes les enseignes de bar, café, club et autres étaient illuminés.
Dans ma voiture aux vitres teintée je conduisais toujours en direction du centre-ville quand tout à coup une personne surgis de nulle part passa devant moi avec son véhicule. Je cogne le frein de toutes mes forces au point qu'une répugnante odeur de brûlé émergea des pneus. Avec la secousse, mon visage se heurta contre le volant avec une telle violence que je m'assomma à moitié. Avant de tomber dans le coma, je discernais trois hommes armé sur le trottoir d'en face. J n'eus pas le temps de faire quoi que ce soient, qu'ils criblèrent ma voiture de balles et prirent la fuite. Malheureusement pour moi une balle toucha mon corps, elle n'était pas rentrée entièrement grâce à ma peau raide, mais le choc me plongea dans un coma. Mon véhicule continuais à rouler jusqu'à ce qu'il se bloque dans une bordure non-loin de là.



Dernière édition par Rampage Omari le Mer 3 Nov - 3:17, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Wila Banchakdee
Chat Sauvage
Chat Sauvage
Wila Banchakdee

Masculin
Messages : 21
Localisation : in da interspace
Emploi : de temps en temps

Profil
Niveau: 39
Votre couverture: //
Jauge d'Expérience:
Premier Jour Très Turbulant  " Pour qui aime l'action ^" Left_bar_bleue0/700Premier Jour Très Turbulant  " Pour qui aime l'action ^" Empty_bar_bleue  (0/700)


Premier Jour Très Turbulant  " Pour qui aime l'action ^" Vide
MessageSujet: Re: Premier Jour Très Turbulant " Pour qui aime l'action ^"   Premier Jour Très Turbulant  " Pour qui aime l'action ^" I_icon_minitimeLun 1 Nov - 18:55


Dans un quartier de Seattle, une moto rodait, laissant dans les rues presque vides à cette heure ci les échos de ses vrombissements et une trainée lumineuse sur son parcourt. Sur cet engin une jeune femme, étudiante, revenait de plusieurs heures de chevauchées fantastiques sur les routes. Elle revenait maintenant vers son point de chute. Le quartier avait un air si paisible, contrairement au centre ville encore agité.
Mais voilà qu’un panneau stop venait lui barrer la route, des feux d’un véhicule en approche étaient visibles sur sa droite, un rue en pente vers le carrefour. A sa gauche, la rue en pente se poursuivait vers elle ne savait où. Devant elle, une autre voiture attendait au signal, dans une longue ligne droite où la motarde lâcherait les chevaux une fois la voiture passée, et celle en face d’elle, une berline sombre, partie. Étrange, elle venait d’éteindre ses phares, allait elle se garer ?
Seulement voilà, au moment même où le véhicule en approche allait passer, cette voiture sombre sagement en train d’attendre fit comme un bond en avant et ralentit en prenant le virage largement. Elle aurait voulut couper la route de celle qui arrivait, elle n’aurait pas fait mieux.
Des pneus hurlèrent, ce cri strident et caractéristique : heureusement le conducteur avait pilé net ! La motarde avait tourné la tête et vit la voiture s’immobiliser en évitant un accident de justesse et...

*flash*

Toute l’après midi, Wila avait séché les cours. Autant elle ne manquerait jamais une séance en ateliers, autant rester les fesses posées sur une chaise à écouter et prendre des notes… elle avait tenu la veille, mais pas aujourd’hui. Trop long, trop ennuyant. La dernière fois qu’elle avait séché, elle avait passé l’après midi et la soirée dans les salles de sports du campus avec sa musique dans les écouteurs. Pour aujourd’hui, il lui fallait prendre le large. Elle était rentrée chez elle, s’était changée, avait pris son sac de ‘virée’ et démarré son petit bolide juste après avoir gobé une paire de pilules.

Et elle avait roulé, roulé, des heures durant, ne s’arrêtant que pour faire le plein de sa bécane, manger un morceau et vider sa vessie dans un endroit dans lequel elle ne retournera jamais, oh ça non. Elle ferait même tourner le mot parmi ses amis motards : cette adresse n’était pas un bon spot pour se faire une pause. Car quand Wila ne fréquentait pas les quelques rares personnes qu’elle appréciait sur le campus, elle fréquentait les bandes de motards de la cote West, de Seattle, à Los Angeles en passant par San Francisco. Des gens qu’elle avait connus par une camarade d’atelier et avec qui elle se plaisait de plus en plus. Des passionnés de mécaniques et de motos, de bricolages et de soirées à sensations.
Pas n’importe lesquels, non, ceux qui appréciaient la vitesse, la puissance débridée et les longues, très longues courses. Illégales bien sur. Ceux qui ne posaient pas de questions sur le qui, quoi et le comment, juste sur quand est ce qu’on y va ? Ceux chez qui on pouvait à n’importe qu’elle heure du jour et de la nuit, trouver refuge dans un entrepôt, se réunir en buvant une bière fraiche ou un café avec de la musique, passer un coup de flotte sur la carrosserie, aussi bien du bolide que du conducteur, trouver le repos sur un matelas ou canapé de libre. Le genre d’endroit où tout le monde vit de la même passion, s’entraide et se défie constamment. Le lieu idéal pour une modification soignée ou une réparation d’urgence grâce à quelques outils et pièces pour une remise à neuf.

Et c’est vers un de ces entrepôts que se dirigeait la demoiselle. Elle commençait à connaitre les lieux de rassemblement, pas mal de mots de passes et de gens. Elle y aurait bu une bière, discuté un peu. Le temps que ses pilules commencent à ne plus trop faire effet, et elle serait allée dormir. Elle serait repartie le lendemain, aurait zoné un peu puis aurait repris la route. Mais il se trouve que juste là à coté d’elle, ce soir là se trouvait juste à quelques pas, dans cette rue sombre…

*flash*

…des types sortis précipitamment d’une voiture garée le long du trottoir, foulard sur le visage. Elle n’eut aucun mal à voir ce qu’ils portaient, elle en avait vus si souvent. Des armes automatiques : pistolets et même un mac 10. Alignés le long de la route, ils ouvrirent le feu sur la voiture ainsi piégée, l’autre lui avait bel et bien coupé la route de manière volontaire, pour un get append. Le temps de vider leurs chargeurs et les voilà repartis dans la voiture garée portes ouvertes, qui démarra en trombe, l’autre voiture sombre disparu à sa suite en faisant hurler le moteur.
Le véhicule ainsi mitraillé descendait lentement le long de la pente et finit par s’immobiliser sur le haut trottoir d’en face avec un grincement métallique. Il ne restait plus qu’une immonde odeur de pneus, après le freinage en catastrophe de la victime et le démarrage des autres, mêlée à l’odeur de fumée de la fusillade. "En voilà un qui a pris cher…" songea Wila.
Elle fit avancer sa moto, au ralenti. Elle se rapprochait du véhicule criblé de balles. Enfin, pas autant qu’elle ne l’aurait pensé, les types avaient tirés comme des manches, des amateurs pas foutus de faire compenser le recul de leurs armes ni de viser proprement. Franchement, une cible si évidente à cette distance, fallait le faire. Ils n’avaient même pas fait attention à elle, une chance.

Elle mit pied à terre, coupa le contact et se rendit auprès de la voiture. C’était le genre de grosse bagnole assez solide, un peu customisée par le propriétaire. Un pneu avait éclaté à l’arrière, les vitres aussi, le pare brise avant et arrière pendouillaient. Le conducteur gisait affalé en travers de l’habitacle. Etrangement, la petite étudiante ne vit pas de mare de sang, juste une belle éclaboussure sur le volant, une large tache sur le bras de l’homme et sa veste, mais pas plus. Cette voiture devait avoir une carrosserie bien épaisse, elle avait probablement arrêté la plupart des balles.

Bon, que faire dans ces conditions ? Wila n’avait pas de téléphone portable, pas de petit ordinateur de poche ou chose de ce genre, donc elle ne pouvait pas prévenir les secours. Les flics n’allaient sûrement pas tarder mais elle s’en foutait, elle n’avait pas d’armes sur elle. Quant à ses pilules…."Oh qu’ils aillent se faire foutre. Ils vont pas m’emmerder longtemps". Tant pis pour ce qu’ils en penseraient, elle fit le tour de la voiture et ouvrit la portière coté passager. La tête du type avait basculé sur le siège. Un grand, gros homme, peau noire, avait l’air passablement sonné, oui, sonné, saignant, mais en en vie. Enfin, pour le moment, il respirait.

Wila passa la main sur le visage de ce grand gaillard, il saignait du nez, elle ne chercha pas à comprendre pourquoi. Vu ce qui venait de se passer, il pouvait y avoir un tas de raisons. Elle se pencha sur lui, à moitié agenouillée. Le cuir du manteau de motarde grinça doucement sur les sièges de même matière. Elle lui tapota doucement la joue, releva une de ses paupières, pour voir la réaction de ses yeux.

-Eh, m’sieur ! Ohé ! Vous m’entendez ?

Elle n’osait pas trop le secouer, tant qu’elle ne savait pas ce qu’il avait. Il avait probablement été touché d’ailleurs, puisqu’il saignait : du sang se répandait doucement sur le haut de son habit. Le bras, le torse… ca pouvait être grave ou superficiel. Cependant, l’homme réagit à la lumière du lampadaire situé presque au dessus de la voiture, son bras se tendait, il grommela quelque chose. Wila s’écarta et l’appela de nouveau, plus fort. Au loin, des phares étaient de nouveau visibles. Pas de sirène, pas de gyrophares, mais deux véhicules approchaient, depuis le haut de cette grande cote. En regardant la rue, elle distingua aussi une silhouette. Peut être pourraient ils l’aider. Peut être pas.

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



Premier Jour Très Turbulant  " Pour qui aime l'action ^" Vide
MessageSujet: Re: Premier Jour Très Turbulant " Pour qui aime l'action ^"   Premier Jour Très Turbulant  " Pour qui aime l'action ^" I_icon_minitimeVen 12 Nov - 1:24

...



J'étais donc assommé dans mon véhicule malgré ce fait, je pouvais entendre. La dernières choses dont je me souvenais était d'avoir reçu une rafale de balles dans ma direction. Réaliser ? Je ne pouvais pas vraiment enfin pas tout de suite, c'était comme si j'étais dans un rêve, le genre de rêve, vous savez, ceux des quels on ne peut pas sortir alors qu'on sait bien qu'on rêve. Mon esprit, une partie dans la réalité me faisait sentir l'odeur des pneus troués et l'autre partie dans le songe m'obligeait à rester dans le rêve. Une voix s'introduisit dans mes esgourdes, une voix qui m'était familière même très familière, une voix qui m'avait déjà parlé auparavant. Elle m'appelait, m'attirait, me charmait, l'enfer osait me défier une fois de plus. Cette voix me voulait elle du bien ou du mal ? Étant quelqu'un de tolérant je laissais donc cette voix m'emporter dans son entre histoire de voir ce qu'il en ressortirait. 


En quelque seconde je me retrouvais dans une pièce qui fait allusion à la partie de mon esprit que je n'écoute jamais, cette pièce était tapissée de papier peint noir à pinte usé. Cette sombre pièce exhale une odeur sans nom, une odeur invivable. Elle sent le moisi, le renfermé, elle est humide au nez, comme si des services hospitalier y avait été pratiqué, ça sentait la pension. Cette salle ressemblait à ce qui fut jadis ma maison dans la quel je vivais avec ma mère, aucune vie, aucun lux, juste une table au centre. La table était plaquée de buffets gluants sur lesquels sont incrusté des cafards par centaines, des vermines affamées dégustant à l'infini. A côté de cette table était dressé un gigantesque miroir plus large et plus haut que moi. Après trois pas vers l'avant et deux pas vers la droite, je me retrouvais devant ce miroir extraordinaire. Dans ce miroir était dessiné un jeune homme bien battis et bien beau, moi bien entendu, soudain les yeux de mon reflet se mirent à virer au noir et sur son visage apparu un sourire narquois qui n'était pas sur mon visage. Soudain il sortit de sa glace pour me rejoindre dans la pièce.

 


- En voilà un qui inspire le respect ! A peine tu reviens de ta longue péripétie que tu es déjà plongé dans un sommeil causé par un seule pauvre projectile. C'est Toi que l'on nomme Cage, l'ours à la peau de croco... Laisse-moi rire.



J'observais toute la pièce à la recherche de la porte de sortie. Il n'y avait rien à tirer d'intéressant dans mon esprit, je me dirigeais alors vers la porte de sortie.



- Pourquoi veux-tu déjà me quitter ? J'ai plein de chose à te dire depuis que tu m'as enfermé ici ! 




Je fronçai les sourcils

- Tu n'es qu'un illustre personnage imaginaire que j'ai inventé depuis mon enfance. Pourquoi je t'écouterais?



- Je ne suis pas un personnage, je suis une partie de Toi.



Je m’arrêtai d'un coup et me fit muet.



- Ahhhh, j'aime mieux ça. Écoute, je pense qu'en notre absence beaucoup de choses ont changé. Je ne sais pas si tu as remarqué, mais dans les rues de Seattle de nouveaux commerces et nouveaux immeubles ont fait leurs apparitions. Notre effectif est bon mais beaucoup de membres Blood ont l'air de se méfier de quelqu'un. 



- Tu penses que ceux qui veulent ma peau ne sont pas des afro-américain qui voudraient simplement prendre ma place de chef.



- Je ne le pense pas, j'en suis persuadé. La façon dont ils marchaient et aussi de la manière ou ils tenaient leurs armes. Je pense que Lloyd ne t'a rien dis pour le moment parce que tu viens d'arriver, mais il comptait te le dire sans penser que l'autre organisation se serait empressé de venir te tuer. Ceux qui sont venu sont surement des novices mais leurs armes étaient de bonnes armes.



- Qui pourraient faire ça?



- Je pense à une race qui est là depuis un moment à Seattle, qui opérait sans faire de bruit et sans sembler être une menace pour nous. Avant de partir il y avait de plus en plus de restaurant asiatique, je pense qu'ils pourraient être mêle à ça. Et aussi que Seattle n'appartient plus vraiment au Blood

Je restai bouche close, hochais la tête en signe d’au revoir et prit la porte de sortie.



De retour à la réalité, je me trouvais toujours dans le véhicule. J'eus énormément de veine étant donné que le moteur de la voiture n'avait pas été touché et donc n'était pas sur le point d'exploser dans ma gueule. Soudain, des espèces de lumières se mirent à frapper mes paupières ce qui commençais à me rendre un peu plus conscient. Étrangement j'avais la sensation que quelqu'un me touchait, me tapotait le visage. J'entendais des voix autour de moi comme si on essayait de me soutirer de mon assoupissement, mais en vain. Quand tout à coup, un cri semblant m'appeler perça mon coma et me réveilla. J'étais enfin éveillé, mais je restais les yeux fermé au cas où il y aurait encore un ennemi dans les parages. J'ouvris une paupière de quelques millimètres pour apercevoir pas loin de moi une silhouette, une silhouette élégante et bien formée. Je pris un peu de temps pour l'analyser discrètement et tomba sur une conclusion, elle était asiatique. Les asiatiques semblaient être ceux les coupables de cette tentative de meurtre lamentablement échouée. Bref, il fallait que je me lance, au moment où je voulus me lancer sur elle pour la saisir, son regard s'est détourné de lui pour se diriger vers la grande cote où se trouvaient deux véhicules qui descendaient à une bonne allure. Qui étais-ce ? De simple passants ? Ou autres? Il ne me restait plus qu'à faire un choix. Les voitures étaient encore loin alors j'en profitais pour me dégager du fourbi. Mon nez saignait énormément, heureusement pour moi aucune balle n'eus l'occasion de toucher mon corps. Je posais un pied hors du véhicule, ensuite l'autre pour directement me relever face à une jeune demoiselle dans une combinaison de deux roues. Bien réfléchi, ce n'était pas possible que ce sois elle la responsable étant donnée quel était encore présente sur les lieux.

J'analysais la jeune femme sans rien dire tout en tapotant mon corps d'une main pour vérifier si tout mon corps était encore entier. Une silhouette sombre qui se dirigeait vers nous s'arrêta dans une cabine téléphonique au coin de la rue tout en jetant des coups d'œil discret. De plus, les véhicules se rapprochent hyper lentement, les environs n'étaient pas très sûr. Je jetais un oeil plus loin et aperçu une bécane, elle semblait appartenir à la demoiselle."
Je sais on ne se connais pas, mais si tu ne comptes perdre tes belles petites fesses ici, je propose que nous montions sur ton joujou et que nous foutions le camp! " J'avais un mauvais ressentit, je sentais que quelque chose se tramait. J'étais seule et sans armement, mes gars étaient surement situé dans le centre-ville, c'est là que tout ce passe normalement. Mes chances de survies étaient minime de plus, j'avais le sentiment de m'être fait trahir par quelqu'un, quelqu'un de très proche. De toute manière ma principal pensée était de quitter les lieux le plus rapidement possible sans regarder derrière moi et me retrouver en lieu sûr. Il faillais juste que cette demoiselle conduise, mon véhicule étant détruit et mon corps endommagé, cette inconnue était ma seule et unique chance.



...


Hj : Nous ferons ce Sj à deux ^^




Dernière édition par Rampage Omari le Jeu 25 Nov - 19:35, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Wila Banchakdee
Chat Sauvage
Chat Sauvage
Wila Banchakdee

Masculin
Messages : 21
Localisation : in da interspace
Emploi : de temps en temps

Profil
Niveau: 39
Votre couverture: //
Jauge d'Expérience:
Premier Jour Très Turbulant  " Pour qui aime l'action ^" Left_bar_bleue0/700Premier Jour Très Turbulant  " Pour qui aime l'action ^" Empty_bar_bleue  (0/700)


Premier Jour Très Turbulant  " Pour qui aime l'action ^" Vide
MessageSujet: Re: Premier Jour Très Turbulant " Pour qui aime l'action ^"   Premier Jour Très Turbulant  " Pour qui aime l'action ^" I_icon_minitimeMer 24 Nov - 2:24

La rue était toujours aussi déserte, mais bien moins calme paradoxalement, après cette fusillade. Le type dans la voiture était conscient, mais c’était les voitures en approche qui captaient l’attention de la jeune thaïe pour le moment. Elle n’arrivait pas à savoir si c’était les mêmes qu’elle avait vus partir, celles là qui transportaient les agresseurs du grand type, ou de simple berlines sans histoire. Mais ils avaient pu changer de véhicule, ces fameux tireurs.
Ces bagnoles étaient encore trop loin, mais plus pour longtemps. La possibilité qu’ils viennent vérifier et finir le travail, eux même ou part une autre équipe, repassait en boucle dans sa tête. Sans oublier qu’ils l’avaient très probablement vue, faut dire elle avait été là à moto, seule et juste à coté, ignorée sur le moment mais l’unique témoin, elle serait donc une cible de choix s’ils la voyaient là. Pis elle ne comptait pas trainer de toutes manières.

Le grand black avait profité du moment d’observation de Wila, debout à l’affut et abritée derrière la voiture criblée de balles, pour sortir de celle-ci. Elle se tourna vers lui, le regardait se palper, l’air encore un peu groggy. Si la voiture était salement amochée, lui en revanche… presque indemne, en apparence. Après une brève observation réciproque, le type lui demanda d’une voix grave :

" Je sais on ne se connaît pas, mais si tu ne comptes perdre tes belles petites fesses ici, je propose que nous montions sur ton joujou et que nous foutions le camp! "

Le grand type fut analysé d’un balayage des yeux des pieds à la tête. Beau morceau, ca ferait un bon poids derrière son engin, de quoi prendre de beaux virages. Mais tiendrait-il le coup ? Costaud, oui, assurément il devait l’être, en état par contre, ça allait vite se vérifier. Wila lui lança un paquet de mouchoir de papier. Elle se mit en mouvement en l’avertissant.

-Ok, ‘big boy’, t’as intérêt à t’accrocher et avoir les tripes bien en place. Nettoie vite fait ta frimousse et ramasse tes affaires. J’avance notre destrier. Si t’as un gun, c’est le moment de le sortir.

L’accent à couper à la machette de la jeune femme trahissait l’étrangère qu’elle était. Sa manière de parler, sa façon de se tenir et de bouger en allant démarrer sa bécane, avait quelque chose de bien particulier aussi. Une sorte de neutralité, sans trace de panique ni doute sur ce qu’il y avait à faire. Et une pointe d’autorité même. Ce petit bout de femme à la voix douce et fluette n’avait pas l’air facilement impressionnable ni de se laisser faire, malgré les événements.

Elle espérait qu’il irait droit au but, souhaitait même qu’il n’ait rien d’autre à prendre dans son tas de ferraille qu’un flingue pour qu’ils puissent mettre les voiles le plus vite possible avec un petit quelque chose ‘au cas où’.
Le moteur encore chaud serait disponible de suite pour une éventuelle course. Wila mit en route la machine, vint se poster près de la portière en attendant son passager. Elle guettait l’approche des véhicules mais attendit qu’il se pose derrière elle pour partir. Feux éteints et pas trop de gaz, pour rester discrets, mais en accélérant sans s’arrêter pour filer à vive allure. Après la ligne droite, elle enchaina deux ou trois virages, au cas où les voitures les auraient suivis : ils avaient pu les voir, surement et pouvaient encore les trouver. Elle profita d’une petite pause à un feu pour demander :

-Et on va par où ? T’as un point de chute, bro' ?



Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé



Premier Jour Très Turbulant  " Pour qui aime l'action ^" Vide
MessageSujet: Re: Premier Jour Très Turbulant " Pour qui aime l'action ^"   Premier Jour Très Turbulant  " Pour qui aime l'action ^" I_icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 

Premier Jour Très Turbulant " Pour qui aime l'action ^"

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
 :: Amérique du Nord :: Seattle-

Créer un forum | ©phpBB | Forum gratuit d'entraide | Signaler un abus | Forum gratuit