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 Quand la Louve rencontre le Renard... que se passe-t-il ?

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Chihiro A. Mangetsu
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Chihiro A. Mangetsu

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MessageSujet: Quand la Louve rencontre le Renard... que se passe-t-il ?   Quand la Louve rencontre le Renard... que se passe-t-il ? I_icon_minitimeDim 5 Sep - 21:57

Elle marchait dans l’ombre, comme une âme en peine, cette métaphore n’extrapolant que peu ce qu’elle était… Une âme perdue, solitaire et intouchable. Autrefois, elle n’était pas seule : une petite multitude de cœurs la soutenaient, l’accompagnaient dans tout ce qu’elle entreprenait… Les cœurs de sa famille, de son âme sœur, de ses compagnons. Mais ils avaient disparus, et ce pour toujours. Un esprit unique, cependant, la maintenait encore en vie, l’empêchant de sombrer dans le précipice du désespoir et de la solitude. Car un loup ne peut être entièrement seul… sans dépérir…

Une jeune femme glissait entre les passants, les yeux baissés, la démarche fluide mais lente. Elle n’aimait pas beaucoup Chicago : il y avait bien trop d’humains à son goût… Trop d’odeurs palpitaient dans son nez légèrement relevé, trop de bruit aussi, son ouïe bien plus fine que la moyenne lui communiquait un tel brouhaha qu’elle en avait presque mal à la tête. Heureusement, l’obscurité n’était ni trop lourde, ni absente, ce qui lui permettait de voir partout à peu près correctement, sans être gênée le moins du monde. Même si elle avait du mal à différencier les teintes des enseignes lumineuses, elle s’en moquait bien car elle n’avait pas l’intention de s’arrêter avant un moment. Si elle s’arrêtait… eh bien, elle risquait de voir débarquer l’un de ces « mafiaso ». Les italiens avaient la fâcheuse manie d’aborder les femmes – un tant soit peu attirante – et de faire preuve d’un aplomb et d’une malignité sans pareille pour les amadouer. Elle n’aimait pas qu’on s’approche d’elle. Elle aimait encore moins quand le « on » se rapportait à un homme un peu trop téméraire à son goût. Mais, contrairement à ce que ces phrases laissent insinuer, Chihiro Mangetsu, anciennement Otani, n’avait pas pour habitude de rejeter les dragueurs invétérés : non, elle les fuyait. Lâcheté ? Non, timidité, sauvagerie à peine dissimulée. Pour l’instant, elle avait réussi à passer inaperçue, se faufilant comme une ombre entre les gens qui se pressaient autour d’elle. La discrétion était un atout majeur dans son… métier, et elle en usait bien plus qu’on ne saurait croire.

Car, même si certains l’ignoraient, elle était l’une des ‘criminelles’ les plus recherchées du monde, traquée sans relâche par l’Imperium, l’organisation dictatoriale qui régissait le monde depuis… depuis bien trop longtemps… en tant que lieutenant du service d’Infiltration de la Congrégation, l’organisme rebelle voulant réinstaurer la démocratie dans le monde du XXIIe siècle. Mais, elle avait de la chance : on essayait de la récupérer plus ‘vive que morte’ car ses dons étaient convoités par le Gouvernement. Dons peu répandus il est vrai, mais qu’elle n’avait guère l’intention de vendre. Elle ne les mettait au service que de deux personnes : elle-même et Gabriel Noctis de Silantis, son supérieur, l’homme qui l’avait recueillie il y a bientôt cinq ans, faisant d’elle son ‘âme damnée’, son Sando. Il n’était pas avec elle ce jour-là, comme quelques autres jours où elle errait seule à travers l’Amérique. Or… on aurait été surpris de la trouver là : d’habitude, elle restait à Houston, ville où la Congrégation pouvait s’infiltrer dans les plus hautes sphères de la société et collecter le maximum d’informations nécessaires à la rébellion. Ou, elle se réfugiait dans les montagnes et les forêts, là où elle se sentait le plus chez elle. Mais alors… que faisait-elle là ?

Il y a quelques jours, on l’avait chargé d’enquêter sur un intriguant mafieux, Vittorino Capone, descendant du célèbre bandit qui régna autrefois sur cette ville, Al Capone. Cet individu, malgré son apparence nonchalante et ‘inoffensive’ n’était autre que le parrain de la mafia d’ici. Bien que la Mafia Italienne travaille en harmonie avec la Congrégation, lors de la dernière réunion ‘d’état-major’, les quatre piliers de l’organisation avait décidé que le service d’enquête devait envoyer un agent sur le terrain pour débusquer cet étrange God Father et récolter quelques informations sur lui. Car… la confiance n’était pas de mise dans ce monde cruel et sans pitié. Personne ne parvenait vraiment à se lier avec quelqu’un… sans craindre qu’il soit là uniquement pour vous faire la peau… Il était donc ‘normal’ qu’on se renseigne un tant soi peu sur ses alliés, autant que sur ses ennemis, voire même plus, pour éviter les trahisons. Aussi, Chihiro n’avait pas formulé d’objections lorsqu’elle avait été désignée pour se charger de la filature. Du moins, pas en public. En réalité, elle bouillonnait de ne pouvoir rester avec son maître, de ne pouvoir le protéger… Ce n’était pas de l’amour qu’elle ressentait pour lui, mais elle lui était terriblement attachée… Une seule personne avait su surpasser Gabriel… et il était mort. Toutefois, elle avait dû partir, laissant le Fireann Mactire se débrouiller seul.

Cela faisait maintenant presque deux jours qu’elle observait cet homme. Elle s’était infiltrée facilement chez lui, ayant la confirmation qu’il s’agissait bien du parrain recherché, mais ne trouvant aucunes informations compromettantes, qui auraient obligés la Congrégation à se débarrasser de lui, s’il manigançait quelque chose contre eux. Mais rien. Certes, Capone n’était pas un enfant de chœur. D’après ce qu’elle avait pu observer, il ne respectait strictement aucunes règles… apparemment. Quant à son odeur, qu’elle suivait à la trace, elle était empreinte d’une certaine cruauté, mélangée avec un amusement perpétuel qui avait le dont d’agacer la jeune louve. Elle n’aimait pas les mafieux, pour certaines raisons personnelles, mais celui-là, elle le trouvait particulièrement… étrange. Il avait toujours les yeux fermés, et elle ignorait toujours à quoi il ressemblait lorsqu’il les ouvrait… Elle se demandait vraiment pourquoi il s’amusait à cela et s’étonnait de ne pas le voir se prendre un poteau ou un ivrogne mal placé tous les dix mètres.

Oui, elle le suivait. Habillée un peu plus normalement pour une fois, car elle se serait fait tout de suite repérée si elle avait porté sa cape grise et ses habits sombres. Elle portait un pantalon rêche et gris clair, un chemisier blanc et un gilet en cuir noir. L’une de ses mains, la gauche, était innocemment glissée dans sa poche, elle marchait d’un bon pas, l’un de ses yeux rouges tâchant de ne pas perdre de vue la chevelure verte du jeune homme. Personne ne la frôlait, elle évitait habilement tout contact et seul ses cheveux noirs, qu’elle avait tressé librement, sans élastique, en une unique natte pour plus de commodité, glissait parfois près d’un manteau. Elle était assez petite, de taille moyenne, atteignant difficilement le mètre soixante huit pour quarante cinq kilos de muscles fins, d’os solides et de peau blanche et nacrée. Son visage juvénile, enlevant quelques années à son jeune âge, la faisait ressembler à une académicienne, à peine sortie du lycée. Elle soupira, se demandant quand cette mission stupide et inutile prendrait fin, levant les yeux vers le ciel qui commençait à s’assombrir. On était en fin d’après-midi… la nuit ne faisait que commencer, et elle allait encore devoir se débrouiller pour échapper aux petits gangs de pervers... Son inattention passagère la fit bousculer un homme d’une quarantaine d’années. Elle s’excusa aussitôt et, après qu’il se soit éloigné… elle tourna le visage vers sa proie… qui avait mystiquement disparu. Poussant un grognement de déception et de frustration, elle se mit à courir. Bon Dieu, il fallait qu’elle le retrouve, sinon elle allait se faire remonter les bretelles par Silantis-dono ! La pire chose qu’elle pouvait imaginer… l’avis qu’il portait sur elle comptait beaucoup à ses yeux. Elle courut, féline et agile pendant quelques minutes. Mais il avait bel et bien disparu. Elle se trouvait dans une rue déserte, rares ces rues, et ne voyait aucune silhouette se profiler dans l’ombre.

« Quelle poisse… Je l’ai perdu. » murmura-t-elle entre ses dents. Tant pis : cette mission l’ennuyait au plus haut point et elle ne supportait pas d’avoir obéir aux ordres de chefs autres que le sien. Elle n’avait rien trouvé qui mérite réellement leur attention… Elle se retourna donc, poussant un léger soupir, les yeux clos. Elle allait se rendre dans un petit restaurant désert et commanderait rapidement un plat de spaghettis avant de rentrer par le premier avion pour Houston. Son retour n’avait que trop été retardé par ce drôle de renard au pelage vert.
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MessageSujet: Re: Quand la Louve rencontre le Renard... que se passe-t-il ?   Quand la Louve rencontre le Renard... que se passe-t-il ? I_icon_minitimeVen 10 Sep - 20:49

Chicago.
Ville meurtrie depuis toujours par les agissements d'une famille de l'ombre, régnant sur la ville comme une bande de rapaces, modelant les lois tel qui le souhaitait il fut un temps. Une population variée mais dont la sonorité italienne se faisait sentir dans certains lieux de débauches. Oui. La Mafia. La Cosa Notra. Un régime qui, hélas, ne veut pratiquement plus rien dire pour une grande majorité du peuple américain, vivant sous le joug d'un nouveau régime militaire et totalitaire, incorruptible.
L'Imperium.
Mais la plus grande des organisation criminelle continue de perdurer malgré des temps difficiles. Agissant dans l'ombre en ''aidant'' le peuple à se rebeller. Car oui, aider est un bien grand mot pour le réseau criminel qu'était la mafia, surtout depuis que l'un des premiers Don métisse à repris les reine de l'une des sections les plus étranges de la Cosa Notra. Portant le nom de serpent à lunette, à prononcer à l'italienne, Vittorino s'amuse à vivre au jour le jour, nouant le plus de contact et souhaitant tirer son épingle du jeu, quitte à trahir tous le monde, tel un renard futé.

Les réunions avec la résistance sont toujours d'un ennuie. Devoir se montrer à visage découvert devant les autres organisations criminelles encore existante ne lui plaisait absolument pas. Savoir que la Congrégation pouvait l'espionner pour être sur de pouvoir maintenir leurs contrats avec l'italien au cheveux vert l'ennuyait aussi dans une moindre mesure.
Enfin, malgré tout, on ne peut pas dire que la vie pouvait plaire à la Cosa Notra, forcé de vivre dans l'ombre, relégué en intermitant du spectacle de ce conflits indirect entre les deux factions. Le second rôle ... Les organisations criminelles devraient être une faction à elle seul, surpassant les deux autres en nombres et moyens, donnant les pleins pouvoir à un homme corruptible. Cela ne peut être que bénéfique pour lui. Enfin, les idées et les appliquer, c'est autre chose.
Pour l'instant, si il peut rester pénard à se la couler douce pendant que les autres meurent en se battant, ça l'arrangerait. Et puis, il veut mourir des mains d'une femme après un rapport sexuel, pas sur un champ de bataille.
Enfin, tout ça pour vous dire que, en ce début de soirée, l'italien en smoking noir se baladait dans les rues surpeuplées de Chicago, cherchant un moyen de se noyer dans la population grandissante de la ville quasi italienne.
Mais, malgré cela, Vittorino Capone, fils de Bage Capone et descendant du célèbre Al Capone, restait facilement repérable dans ce monde : des hommes au cheveux verts ne passent pas inaperçu dans la rue. En même temps, quand on siffle une chanson de Micheal Jackson en déhanchant son postérieur, quitte à donner des coup de reins aux personnes alentours, on ne pouvait que voir sa signature de son passage en ce lieu. Cependant, même si il est simple de repérer Vittorino dans cette foule, le leader de la mafia avait bien senti la présence de la demoiselle derrière lui. Une espionne ? Voilà qui sera drôle.

Gardant ses paupières fermées à longueur de journées, il finit par s'égarer volontairement dans un carrefour, usant de ses tours de passe passe habituel pour esquiver les gêneurs. Se faufilant entre deux ruelles étroites, il se mit à ''regarder'' les personnes au alentours, la repérant depuis sa cachette des plus étranges : un canapé abandonné. Non, il n'est pas fou, mentalement instable mais cela n'est pas de la folie en lui même, un simple manque de concentration si vous préférez.
Enfin, sortant de sa cachette au bout de quelques instants, il se mit à suivre celle ci jusqu'à une ruelle sombre et sans aucune entité humaine présente dans le coin. Endroit idéal pour des rencontres propices entre deux individus de l'ombre. Elle ne semblait pas l'avoir repéré, c'est plutôt une bonne chose : cette fragile demoiselle ne devait pas être très difficile à cerner vu son physique et sa tenue vestimentaire prouvant un certain rejet de la chose, permettant la reproduction et la survie de l'espèce humaine.
Lorsque celle ci se retourna, l'homme d'un mètre soixante dix sept lui faisait face, rigolant légerement en gardant ses yeux clos.


'' Vous semblez avoir perdu quelque chose demoiselle. Puis je vous aider à retrouver cette personne jeune femme ? Ou devrais je dire .... Membre de la Congrégation ?''

Un rire légèrement plus moqueur se fit sentir derrière les lèvres de l'individu aux cheveux verts tandis qu'une bourrasque de vent fit virevolter sa veste derrière lui, décoiffant les mèches rebelles qui sortait de son chapeau meulon.
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Chihiro A. Mangetsu
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MessageSujet: Re: Quand la Louve rencontre le Renard... que se passe-t-il ?   Quand la Louve rencontre le Renard... que se passe-t-il ? I_icon_minitimeSam 11 Sep - 22:27

Un bruit de pas derrière elle... Comment avait-elle pu ne pas l'entendre...? Une simple inattention peut vous coûter cher... très cher...

‘Quelle poisse… ?’ Non, en réalité, elle ne considérait pas vraiment cela comme de la malchance, d’avoir perdu sa cible. Elle s’en fichait éperdument – ou presque – puisque le sort de cet individu lui importait peu. Puisqu’il ne semblait constituer aucune menace pour la Congrégation, peu lui importait. Certes, elle désapprouvait ses agissements cruels et libertins mais n’avait pas lieu de s’y impliquer, même si elle mourait d’envie d’intervenir pour lui donner une petite leçon qui lui apprendrait qu’on ne devait pas jouer avec les vies humaines pour son propre plaisir. Au cours de ces derniers jours, elle avait eu tout loisir de l’observer à sa guise. Non pas qu’elle fasse du voyeurisme, elle essaye juste de collecter de bonnes informations s’il advenait qu’il devienne l’ennemi de la résistance. On était jamais trop prudents… Elle-même ne faisait vraiment confiance qu’à une seule et unique personne, mais souffrirait terriblement s’il venait à la trahir. C’était pourquoi elle évitait de se lier avec les gens, même avec ses collègues dissidents, préférant la compagnie des animaux sauvages à celles des humains – et plus particulièrement ceux de sexe masculin –, se réfugiant dans sa solitude d’âme blessée et marquée par la mort trop précoce d’êtres chers. Elle n’aimait pas beaucoup parler, ni sympathiser avec les autres… Encore moins être abordée insolemment et ce, par surprise…

Comme maintenant. La jeune femme s’était retournée, sa natte virevoltant dans les airs, venant se poser ensuite sur son épaule droite. Un léger sourire aux lèvres, heureuse d’avoir pu « terminer » cette mission aussi inutile que gênant pour elle – car elle n’aimait pas Chicago, et encore moins espionner, cela la mettait mal à l’aise –, bien décidée à rentrer au plus vite chez Gabriel, pour lui faire fièrement son rapport et aller ensuite se ‘débarbouiller’ dans sa cascade, petit coin de paradis au milieu d’une clairière qu’elle avait découvert il y a de cela quelques années, un peu avant sa rencontre avec son commandant. Non pas qu’elle soit sale… mais l’odeur de l’essence, du gaz d’échappement, des odeurs de la ville, imprégnaient ses vêtements. Elle les ressentait, grâce à son odorat décuplé, et elle ne pouvait s’empêcher de grimacer lorsqu’elle se retrouvait dans les zones urbaines. Or, cela faisait deux jours qu’elle était à Chicago, surpeuplée en ce moment. Elle n’avait qu’une hâte : repartir… après avoir dîné. Son estomac grognait, criait famine, car elle n’avait pas mangé depuis le début de sa filature, ne voulant surtout pas le perdre de vue. La moindre erreur, et elle risquait de se retrouver devant Silantis sans une seule information valable… Et puis, elle se méfiait inexplicablement de lui… les ondes qu’il dégageait ne lui laissait pas très bonne impression. Et voilà que, juste au moment où elle pensait l’avoir définitivement égaré,… il se retrouvait devant elle. Ses grands yeux rouges papillonnèrent sous l’effet de la surprise. Mais... mais comment s’était-il retrouvé là ? Il y avait un truc… Et lui le connaissait sûrement à la vue du sourire narquois qu’il affichait.

Il portait un chapeau melon, recouvrant une masse de cheveux verts – étrange couleur pour une chevelure masculine (bien que même pour une féminine, cela soit aussi inexplicable). Portant un costume impeccable, pas un pli n’était visible, il devait passer assez inaperçu dans les rues bondées, au milieu d’hommes respectables portant le même genre de costumes pou se rendre à leur bureau. Ses yeux étaient toujours obstinément clos… et il dégageait des ‘ondes’ d’amusement et de cruauté qui la firent frissonner bien malgré elle. Cette homme était dangereux… elle le sentait, son instinct le lui murmurait doucement. Elle avait intérêt à trouver rapidement une échappatoire.

L’homme laissa échapper un léger rire, accompagné de quelques paroles amusées. Chihiro se mit à rougir jusqu’à la pointe des oreilles. Elle était furieuse qu’il se moque d’elle ainsi… Cette colère eut au moins le don de dissiper sa gêne par rapport au fait qu’il l’aborde de façon si incorrecte. Et encore plus en colère lorsqu’elle se rendit compte qu’il savait qui elle était ? S’il ne l’avait pas énervé, elle aurait sûrement disparu en deux trois temps, rouge de honte et de confusion, et se serait évité bien des complications. Elle se serait habituellement jetée sur le malotru qui osait rire d’elle, elle ne le fit pas cette fois. Elle serra les dents et se mit à réfléchir… Alors… il savait qu’elle le suivait… ? Il savait qui elle était ? L’inquiétude se lisait dans son regard rouge vineux, regard sombre qu’elle réservait pour les réunions. A moins que… il bluffait peut-être ? Qu’est-ce qu’elle pouvait bien en savoir ? Après tout, peut-être se doutait-il juste de son identité… ? C’était au choix : soit elle était de l’Imperium – peu probable car à sa connaissance, personne ne connaissait le visage du parrain de la Cosa Nostra – soit c’était elle aussi une résistante… Mafieuse ou faisant partie de la Congrégation… Cela lui donnait environ 70% de chances de ne pas se tromper. Et il ne s’était pas trompé… Chihiro Mangetsu faisait bel et bien partie de cette organisation clandestine et réputée pourtant, en tant que lieutenant du service d’infiltration. Il avait gagné un des jackpots. Mais il ne le savait pas, Dieu merci… La jeune femme hésita un instant.

Elle pouvait bien évidemment nier, prendre un air innocent et feindre de ne pas comprendre les phrases goguenardes de l’importun. Mais il n’était pas aussi idiot pour croire qu’elle n’était pas louche… si… ? Elle ne préférait pas prendre le risque : si elle mentait et qu’il s’en rendait compte, elle n’avait pas envie de se le mettre à dos et s’en faire un ennemi… ce qui aurait pu gêner Gabriel et le reste de la Congrégation. Et puis… elle était à moitié animale. Elle était franche, sincère avec elle-même et incapable de manipuler – ou seulement lorsqu’elle reprenait un peu de folle humanité. Un idiot ne se serait même pas laissé prendre à son mensonge à ce moment là. En même temps… dire toute la vérité serait tout aussi dangereux. Qui sait ce que ce jeune homme avait derrière la tête et ce qu’il pourrait faire s’il lui venait l’idée de lui faire du mal… Elle réprima un nouveau frisson : elle n’aimait pas Capone. Elle était louve fidèle, panthère. Il était renard malicieux, serpent aussi. Il s’agissait de rester calme et de ne pas laisser la panique l’envahir. Après tout… elle dissimulait un PSM dans la doublure de sa veste. Et elle était bien plus souple et rapide que la plupart des gens : son entraînement intensif avait porté ses fruits depuis qu’elle le pratiquait… Aussi, elle ne baissa pas les yeux. Elle les releva vers les siens, toujours aussi fermés, fronçant ses sourcils sombres et fins. Il était plus grand qu’elle (ce n’est pas bien difficile hélas) : pfff… elle détestait être aussi chétive d’aspect. Mais elle était bien trop fière pour s’aplatir stupidement en regardant le sol ou en détournant le regard. Sa voix ferme résonna dans le silence de la rue déserte, froide, distante. La voix qu’elle adoptait auprès de ceux qui levaient la main sur Gabriel, qui pour une fois, retentissait parce qu’elle ne pouvait pas s’enfuir et ne se permettait pas de s’énerver aussi vite que d’habitude. Un compromis, une espèce de trêve entre les deux parties de son âme, l’humaine et la louve qui s’unissaient pour former l’image même de la froideur et de la sérénité :

« J’aurais préféré vous perdre et ce, définitivement. Mais il faut croire que vous voyiez mieux que l’on pourrait le croire… Vittorino Capone, Monsieur le Parrain de la Cosa Nostra… »

Ses cheveux se défirent en quelques bourrasques, libérant une longue chevelure sombre, lourde et soyeuse. La natte n'existant plus, le symbole de sa liberté était bien plus visible maintenant qu'elle avait perdu l'air sage et innocent que lui donnait cette simple tresse. Ses yeux rouges restaient obstinément fixés sur son interlocuteur. Et si elle rougissait, si son côté 'timide' et effarouché reprenait le dessus, cela ne se voyait pas...
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MessageSujet: Re: Quand la Louve rencontre le Renard... que se passe-t-il ?   Quand la Louve rencontre le Renard... que se passe-t-il ? I_icon_minitimeJeu 16 Sep - 20:50

Jolie créature de la nuit qui se présentait à l'italien.
Cela pouvait se sentir pour un homme tel que lui ayant vu des vertes et des pas mures dans le domaine de l'infiltration, de l'espionnage, de la contrebande et de toute formes de commerces et activités plus que illicite. D'ailleurs, cette gamine ne semble pas claire non plus quand à ses données et sa capacité à pouvoir s'initier dans la vie privée des gens, les épiant dans la pénombres ou dans toute autre endroit plus ou moins intime. Non, l'italien ne pensait pas à son dernier rapport sexuel avec une demoiselle mais plutôt avec une réunion familiale dans sa propre organisation, il n'aimerait pas que certaines choses se fassent savoir concernant celle ci, et surtout pas par la congrégation. Il se voit mal partager les nouvelles armes acquises pour ses forces personnelles.
Ses iris jaunes se perdaient dans les yeux de la demoiselle, fixant le visage quasi angélique qui se présentait devant lui. Les femmes. Les seules créatures qui seraient capables de le tuer si il le souhaitait. Mourir des mains d'un homme serait d'un grossièreté sans précédente avec leurs mains d'une douceur digne d'un tapis à poil irritant. Enfin, chacun ses goûts en matière de mort et de scandale que cela peut apporter mais bon, il sait bien que personne ne le regrettera, bien au contraire. Quand un Don vient à mourir, les rapaces s'agitent, l'oubliant vite fait pour savoir qui trônera à sa place.

Vittorino Capone s'amusait avec le faible tissu noir qui lui servait de mitaine sur sa main gauche, passant ses doigts adoucis avec la dernière crème de soin à la mode, réhydratant la peau des hommes ayant un temps soit peu l'envie de rester beau dans leurs jeunesses. Ne prêtant pas attention à la remarque de la demoiselle. Chose rare d'ailleurs.
Car oui, rares sont les gens de son entourage, y compris dans le milieu de la pègre italienne, à savoir que Vittorino est le parrain de l'une des deux sous familles importantes de la mafia italienne, dénommée Serpent à Sonnette pour ses méthodes des plus douteuses et en référence à l'animal fétiche du Don : le reptile rampant au poison morte, capable de tuer un homme en très peu de temps.
Il est vrai que sa famille et son réseau ne faisait pas dans les enfants de coeurs, préférant voir des hommes risquer leurs vies dans des combats illégaux avec profits uniques pour sa personne. Un homme ne sert qu'à se battre de toute façon, il regrettera certainement de ne pas être une femme au final mais cela l'amuse de voir les gens souffrir, le suppliant de l'épargner tandis qu'il l'achève d'une balle en pleine tête, daignant le regarder dans ses derniers moments, pourquoi s'embêter avec ce genre d'individus qui ne mérite même pas l'appellation d'homme ou d'humain ?
Mais cela nous éloigne de la rencontre du jour : il lui fallait quand même trouver une raison valable de continuer la discussion avec l'espionne de la congrégation tout en gagnant un profit personnel ou pouvant être utile à l'ensemble de sa famille.
Fermant doucement ses paupières, un large sourire se dessina sur son visage, s'amusant de la scène de cette demoiselle rougissant de honte. Quel beau visage que celui d'une dame perdant ses moyens suite à un propos déplacé ou jouant sur le coeur de celle ci. Oui, une idée vient de lui traverser l'esprit : puisse qu'elle connaît le statut social de sa majesté à la chevelure verdâtre, pourquoi ne pas lui montrer à quel point il est dangereux de s'en prendre à lui en jouant avec les mots, armes bien plus efficace que n'importe quelle lames ou fusils, rongeant l'âme au plus profond de l'être des individus concernés par les lames conjugués à tous les temps, jouant sous l'effet des conjonction de coordinations et autres mots de liaisons entre ses propos, équivalent à n'importe quels armes de destructions massives. D'ailleurs, la prestance du rital jouait aussi lors des discussions et propos de celui ci, son visage de renard ou de fouine en fonction de la culture de la personnalité lui faisant face s'accommodait à la perfection avec les paroles tranchante de celui ci.


'' Oh ... '' Il prit un faux air d'homme choqué par la déclaration de la demoiselle, retirant sa mitaine gauche avant de la ranger dans sa poche interne, la cravate suivant le mouvement d'un courant d'air froid qui venait de se faufiler entre les deux protagonistes de ce sujet. '' Alors vous êtes une bien étrange demoiselle, savez vous que c'est mal de fouiller dans l'intimité des gens? On peut découvrir tant de secrets plus ou moins ... étranges sur certaines personnes.'' Son sourire se dessina de nouveau sur son visage vicieux tandis que ses sourcils formait un arc de cercle parfait, montrant un certain amusement de sa propre personne dans l'ensemble de la conversation entre les deux individus de sexe opposés. '' Souhaiteriez vous vraiment que je vous fasse taire à jamais à propos de vos « connaissance » sur ma propre personne ? Ce serait si dommage d'abîmer un si joli visage que le votre. Quand à votre place dans la congrégation,autant vous le dire de suite, je ne voit guère l'intérêt de la connaître. Une femme doit savoir garder une certaine part de mystères non ? ''

Il s'adossa contre le mur, claquant sa veste longue contre les briques crasseuses de la ruelle tout en retirant son chapeau, laissant virevolter sa chevelure verte tout en gardant ses paupières fermées, fixant d'une manière inconnu le couvre chef avec un sourire toujours aussi étrange et malicieux. Ne sachant pas encore l'impact de ses paroles sur la demoiselle, il lui semble tout de même entendre un grognement provenant du ventre de la femme se prenant pour une louve sauvage. Elle a faim la petite coquine alors ? Intéressant, il posa son chapeau sur la tête de la demoiselle dans un élan de ''sympathie'' à l'égard de l'illustre inconnue.

'' Vous avez faim, ça s'entend bien demoiselle En guise de cadeau tout à fait étrange de ma part, je suis prêt à vous payer une collation digne de ce nom. Acceptez vous mon offre, jeune femme ? ''
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MessageSujet: Re: Quand la Louve rencontre le Renard... que se passe-t-il ?   Quand la Louve rencontre le Renard... que se passe-t-il ? I_icon_minitimeDim 19 Sep - 23:08

*Pourvu que je ne rougisse pas, pourvu que je ne rougisse pas, pourvu que… zut.* Et pourtant, malgré ses prières silencieuses, elle recommença à rougir de honte lorsque se dessina sur le visage de Capone un sourire moqueur et provoquant. Bon dieu, et dire qu’elle ne pouvait même pas se permettre de lui casser le nez – bien trop droit ce nez, bien au milieu de la figure – ni de le provoquer, sous peine d’avoir de graves problèmes avec la direction de la Mafia et celle de la Congrégation confondues ! Un seul petit geste malheureux, et ça y est, elle déclenchait une guerre entre les deux partis, jusqu’ici unis dans l’adversité. Un affrontement les affaiblirait face à la puissance grandissante de l’Imperium, cette plante vénéneuse qui s’appropriait toutes richesses, qu’elles soient naturelles, humaines, puissantes… il se les destinait toutes, délaissant le peuple, la démocratie, la justice. C’était presque l’anarchie dans le monde du XXIIe siècle. On recensait plus de cinquante assassinats, meurtres, viols en tout genre, par jour… Et le pire, c’était que la plupart étaient commis par le gouvernement lui-même ! Le problème avec l’autorité instauré, résidait plutôt dans la mentalité dans laquelle ses membres étaient élevés. Ils se croyaient tout permis parce qu’ils faisaient partie de l’organisation au pouvoir. Et que feraient-ils ces pauvres imbéciles, si s’était la Congrégation qui se retrouvait au pouvoir, hein ? Ils se mordraient les doigts de s’être conduits aussi mal, deviendront des victimes. Un bien n’arrive jamais sans mal. C’était inévitable : le bonheur des uns faisait le malheur des autres…

Enfin, là, cette rencontre, si elle faisait sourire l’un des protagonistes, faisaient rougir et grimacer l’autre. Comme quoi… Encore la preuve que la nature est inéluctable et intransigeante. Rhalalalala… Tout de même… où y avait-il marqué qu’elle devait toujours tomber sur les pires ennuis, même pendant une mission qui s’avérait au début plutôt tranquille et banale ? Qui donc s’était amusé à écrire cela dans l’histoire de sa vie ? Quelle vacherie quand même… Elle se reprit à maudire le concours de circonstances qui l’avait mené au devant d’ennui qui se présentaient sous la forme étrange d’un homme aux cheveux verts. Elle avait très envie de disparaître et ce, à l’instant, fuyant ce regard fermé et inexistant qui lui faisait froid dans le dos. Mais bon, sang qu’avait-elle fait au destin pour qu’il lui en veuille à ce point ?! Elle avait eu assez de soucis pour le restant de ses jours, merci bien, ça suffit maintenant ! La nature avait pourtant gâtée la jeune femme… mais seulement au niveau physique… Car l’explosion d’Hope Creek avait changé – comme pour beaucoup d’autres – le cours même de ce qui devait être son existence. Mais… qui pouvait se douter d’une telle anomalie chez elle, alors qu’elle ressemblait presque à un ange avec son visage juvénile, sa crinière sombre, douce et épaisse ? C’était l’ignorance qui poussait les hommes, les humains, vers elle… S’ils avaient su qu’ils avaient affaire à une demi-louve, outre le fait qu’elle était le Sando du Fireann Mactire, l’un des commandants de l’organisme rebelle le plus puissant à ce-jour, ils se seraient enfuis en courant ! Et ça serait… tant mieux !, songeait souvent avec férocité la jeune femme lorsqu’elle avait à fuir ou à se défendre face à des vicelards sans scrupules et sans regrets. Mais elle devait cacher son ‘pouvoir’ et son rang aux yeux curieux de la société, des simples civils, si elle ne voulait pas être victime de la délation encore une fois, et se retrouver entre les griffes des soldats de l’Imperium ou pis encore… de son demi-frère.

Elle chassa ces pensées désagréables de son esprit, tentant de se concentrer un peu sur ce que racontait son interlocuteur… pour le moins bizarre et énigmatique. Celui-ci, alors que le but de la jeune fille n’avait été autre que de voir disparaître cet air amusé sur son visage, semblait bien se moquer d’elle. Elle bouillonnait intérieurement, furieuse, tentant de garder un visage impassible devant tant de légèreté. Quoi… elle avait découvert sa véritable identité, sa position au sein de cette ville, et il continuait à afficher cet air coquin et condescendant ?! Elle était vraiment en train de perdre son calme, qu’elle s’escrimait à conserver depuis tout à l’heure. Les paroles qu’il prononça ensuite la calmèrent un peu, modérant ses ardeurs meurtrières. Elle ne prêta aucune attention aux deux premières phrases. Oui, elle l’espionnait et alors ? S’il savait qu’elle était membre de la Congrégation, cette surveillance devait lui sembler normale, à lui qui travaillait dans l’univers le plus libertin et malsain qui soit, celui de la Mafia, engeance criminelle développé aux alentours du XXe siècle. Non, elle n’éprouvait aucun remords, si ce n’est celui d’avoir bousculé un passant tout à l’heure, lui faisant perdre de vue sa cible. Et oui, elle était étrange, anormale, elle le savait, mais n’appréciait pas spécialement qu’on lui en fasse la remarque. Elle se contenta de le foudroyer du regard, toujours aussi écarlate, et de garder un silence obstiné.

Et elle s’empourpra encore plus lorsqu’il la menaça imperceptiblement de ses mots prononcés par sa langue de serpent. Un seul point positif dans sa dernière phrase : il ne souhaitait pas connaitre sa place au sein de la rébellion. A moins qu’il ne s’agisse d’un mensonge ? Ses pressentiments, son instinct, étaient brouillés par le bruit de l’avenue annexe. Puis, il l’invita à le suivre, désinvolte, amusé, elle faillit ricaner de mépris ; il la menaçait de… quelle était la formule déjà ? Ah oui : « de la réduire au silence » et il lui proposait ensuite une collation, offerte par son illustre personne ? Un enfant ne se laisserait pas prendre à ce rendez vous, qui ressemblez plus à un traquenard qu’à autre chose ! Il pouvait très bien l’attirer dans un endroit remplis d’amis à lui et leur ordonner de l’éliminer. Aussi forte soit-elle, elle n’aurait aucune chance – ou presque - contre une bande de mafieux armés… Lorsqu’il posa son chapeau sur sa tête brune, elle fronça le nez, dérangée par l’odeur du renard juste au-dessus d’elle. Il était bien sûr hors de question de se laisser offrir à dîner par un type pareil. Même si elle mourait de faim, elle aurait préféré sauter du haut d’un pont que de le suivre. Il l’agaçait de plus en plus finalement… Peut-être était-il temps de s’éclipser. Non : il était temps de s’éclipser et ce, dé-fi-ni-ti-ve-ment. Elle afficha une moue hautaine et méprisante, celle d’une princesse offensée, releva le menton, ses yeux reprenant une jolie couleur carminée et parla haut et fort, distinctement, histoire de lui rappeler à qui il avait affaire :

« Je refuse votre offre, Monsieur. C’est mal de fouiller dans l’intimité des gens, mais c’est pire de les menacer de mort pour ensuite les inviter à dîner. Et en plus c’est idiot, parce que cette invitation pourrait se confondre avec une subtile façon de l’attirer dans un traquenard. De plus, si la personne en question est là uniquement pour vous surveiller et qu’elle a stupidement été surprise… c’est déshonorant pour elle. Donc… adieu, Capone-san. »

Et… pim, vlan ! Elle se retourna fière, et imbue d’elle-même et, ignorant le regard qui la suivait, commença à marcher d’un pas vif vers le débouché de la rue. La classe quand même ! Elle pouvait vraiment se défendre à l’aide de mots quand elle le voulait ! C’est alors que, à quelques dizaines de mètres de lui, Chihiro se souvient… du chapeau qu’elle avait sur la tête. Rouge de honte, elle se retourna, s’élança vers lui, le regard honteux et lui tendit son couvre-chef lorsqu’elle fut assez près de son antagoniste, les yeux baissés, caché derrière un rideau de cheveux noirs :

« Heu… votre chapeau. » Bravo… vraiment bravo… Pour quelqu’un qui voulait réussir sa sortie, c’était… complètement raté.
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MessageSujet: Re: Quand la Louve rencontre le Renard... que se passe-t-il ?   Quand la Louve rencontre le Renard... que se passe-t-il ? I_icon_minitimeJeu 23 Sep - 11:08

Quelle belle mentalité que celle de la jeune femme.
Non seulement elle est capable de voir l'éventuel traquenard que pouvait lui tendre l'italien au magnifique chapeau melon mais, en plus, elle ose lui répondre avec un certain panache. Les femmes, ça vous briserai bien le coeur, vous ne croyez pas ?
Mais las de la remarque personnelle de Vittorino à l'instant T précis, remontons un peu plus tôt dans l'horloge de cette discussion, si on peut appeler cela une discussion. Car oui, il s'en passe des choses quand on est un italien accoudé sur un mur tandis que l'on pose un chapeau sur le visage d'une femme tomate. Une femme tomate ? Comme le fruit que les gens prennent pour un légumes alors que celui ci dispose de pépins comme la majorités des fruits mais qu'on le mange tel un légume dans des salades ou dans des plats farcis? D'ailleurs, l'auteur de se post trouve honteux de parler bouffe et tomate alors qu'une jeune femme est en train de rougir dans le RP précédent. Mais revenons à nos moutons donc, la jeune femme de la Congrégation, demoiselle charmante qui plus est, ne semble pas être habituée à ce genre de contact rapproché de la part d'un homme comme en témoigne sa couleur de slip de Superman.
Que peut on dire de plus sur elle? Elle semble songeuse, ses vêtements montrent aussi un manque de féminité de sa part, soit par voeu de chasteté, soit par respect envers la personne qu'elle aime. Une femme aussi jeune aurait pu porter un léger décolleté ou une robe soyeuse et élégante mais, au lieu de ça, c'est à peine si les vêtements mettaient en valeur la petite dame. Mais le noir lui allait bien, sa chevelure laissait envisager qu'elle aimait entretenir son corps tandis que sa mine légère ne lui donnait pas, forcement, un age très avancé. Mais les apparences sont trompeuses, il en est lui même la preuve.

La demoiselle semblait s'énerver suite au paroles rudes et peu accueillante de l'italien. C'est vrai que la menacer de mort pour lui proposer un repas juste après n'est pas très sympathique ni même très réfléchit de sa part. Et puis, il ne touche jamais aux femmes, sauf quand il a une envie de sexe et que la personne qui lui fait face n'est pas une femme dominante ou à grande gueule. Ah... ça lui rappelle qu'il est en manque de relations et de fusions entre des corps opposés via un point d'entrée par insertion d'une liaison quasi dangereuse. Enfin, il n'a pas forcement envie de faire cela avec cette demoiselle, ayant l'impression que quelqu'un irait courir après lui dans les prochains jours si il touchait cette femme.
Par ailleurs, les paroles de celle ci n'étaient pas dénuées de sens. Quoi de plus normal de se montrer sur la défensif quand on se fait, dans un premier temps, aborder par un inconnu qui vous menace si vous venez à trop parler de sa personne et qui, dans un retournement de situations, a bien envie de vous payer un petit quelque chose à manger. Abordant son sourire habituel, il fit passer sa main sur son menton au teint frais et, ceux, malgré les prémices d'une journée déjà bien remplie. Mais la question du jour se pose : comment occuper cette charmante demoiselle et la forcer à rester avec lui pendant quelques instants.
La demoiselle semblait, bien au contraire, vouloir fuir ce serpent vicieux à face de renard, préférant retourner à ses activités habituelles certainement mais, dans un élan digne d'un sketch parodique de Benny Hill, un retournement de situations se fit découvrir quand à la nature de ce ''grand retour''. En effet, la demoiselle semblait avoir oubliée le chapeau melon de l'italien sur sa tête. Voilà une situation bien comique et l'italien ne put s'empêcher de sourire, les yeux clos avant de reprendre le chapeau.


'' Merci jeune ....''

Une manière de questionner la demoiselle sur la nature de son prénom : une femme se permettant de l'appeler Capone-san doit, au minimum, se faire connaître pour que cette familiarité soit accepté par l'individu au chapeau melon. Et puis, en tant que ''collègue'' dans la grande confrontation entre les rebelles et l'Imperium, il est normal d'obtenir des renseignements sur ce genre de personnalité plus ou moins sympathique. Enfin, le jeune homme soupira, lâchant un peu de sa pression habituel pour montrer un visage plus franc envers la demoiselle.

'' Veuillez m'excuser pour mon comportement de tout à l'heure. C'est que nous sommes un peu sur les nerfs dans la famille. Des rumeurs circulent concernant un espion au service d'Imperium au coeur même de Serpete a Sonagli. Enfin, je préfère vous savoir de la congrégation que de ses barbares sans intérêt commerciaux. Je vous présente mes plus plates excuses pour mon comportement, en espérant ne pas être parti sur de mauvaise base avec vous. Et, juste par petit profit personnel, si vous pouvez éviter de parler de notre ''commande'' de caleçon à vos supérieurs, cela nous aiderai énormément. Déjà qu'on a réussi à éviter de porter une jupette sans rien en dessous suite à notre défaite dans un pari avec les Irlandais, ce serait un comble qu'il sache qu'on se procure des caleçons derrière leurs dos pour ne pas être nu sous nos pantalons .... ''

Mais pourquoi il parle de cela à une dame ? Enfin, passons. Il fixa de nouveau celle ci avec un léger sourire, ouvrant ses paupières tout en remettant son chapeau.

'' Je recommence donc : souhaitez vous venir manger une petite collation avec moi en centre ville ? Ou préférez vous vous éloigner d'un italien barge et peu compréhensible le plus vite possible ?''
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Chihiro A. Mangetsu
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MessageSujet: Re: Quand la Louve rencontre le Renard... que se passe-t-il ?   Quand la Louve rencontre le Renard... que se passe-t-il ? I_icon_minitimeLun 27 Sep - 23:06

Le problème avec la jeune Mangetsu, c’était surtout les différences entre sa manière d’agir, celle dont elle voulait agir et celle dont elle pensait en réalité. Pardon ? Qu’est-ce que ce charabia vient faire ici… ? Explication :… trop longue… et la rôliste est une grosse flemmarde qui n’est même pas fichue de faire un portrait très détaillé de sa propre perso. Honte à elle. Hum, hum, enfin bref. Dans ce cas-là, il y avait plusieurs choses qu’aurait voulu faire Chihiro : tout d’abord, enlever le chapeau dont elle était couverte, puis, s’enfuir à toutes jambes, et enfin, retrouver son très cher maître. Ce qu’elle devait faire… était légèrement différent : elle devait trouver un comportement diplomatique pour récolter des informations supplémentaires sur Vitorino Capone, en essayant de ne pas en laisser filtrer sur son propre compte. Enfin… ses pensées… ? Indéfinies. Pour le moment, elle semblait surtout porter à son interlocuteur une antipathie évidente, agacée par son comportement enjoué et moqueur. Mais en même temps, la rougeur persistante qui s’était éprise de ses joues et de son front, dénotait quant à elle une certaine gêne, une honte et une timidité rare de la part d’une jeune personne de vingt-cinq ans. Une jeune femme de vingt cinq ans que l’on pouvait facilement confondre avec une de dix-sept ou dix-huit. C’était vraiment injuste… pourquoi devait-elle être aussi chétive et menue, avoir de grands yeux innocents et une frimousse à faire pâlir de jalousie un chérubin ? Ce n’était pas pratique pour passer inaperçue, et elle ne savait pas jouer de son charme pour séduire, faire parler… Comme elle aurait pu/du le faire avec ce drôle d’animal qui avait l’air d’un homme à femme. Mais Chihiro n’était pas une… femme à homme, et elle était bien trop farouche et timide pour essayer de soutirer des données de cette façon déshonorante et très gênante. Et puis d’abord, si son maître l’apprenait, il ne manquerait pas de lui faire quelques remarques assez embarrassantes sur le sujet… elle le connaissait assez bien pour savoir qu’elle n’en sortirait pas indemne si elle mettait un plan pareil à exécution…

Elle déglutit légèrement… si seulement elle avait été un peu plus attentive, elle ne se serait jamais retrouvée dans une telle situation… Quelle honte… Le sous commandant du groupe d’infiltration repérée par un simple chef mafieux, à cause d’une stupide petite erreur d’inattention. On devait toujours être sur nos gardes… de nos jours… Surtout si l’on s’appelait… Otani Chihiro. Un long soupir quitta le seuil de ses lèvres, tandis qu’elle tentait de l’étouffer en donnant des petits coups de pieds dans le sol. Elle avait l’air tellement maladroit et gêné à cet instant-là, que c’en était presque pathétique… Mais n’oublions pas que cette jeune personne embarrassée est armée, et qu’il serait imprudent, voir même suicidaire, de profiter de sa situation délicate pour l’attaquer. Une simple prise, un simple geste et hop ! Bye bye l’agresseur imprudent, rendez-vous dans l’au-delà. Non pas qu’elle ait l’habitude de tuer, mais si elle était réduite à cette triste extrémité, elle n’hésitait, la plupart du temps, pas une seconde. Le rital avait intérêt à faire attention à son chapeau s’il ne voulait pas le retrouver troué par une balle perforante…

Elle se mordit la lèvre, s’empêchant d’assouvir ses envies meurtrières – qui n’étaient pas tout à fait fondées, mais presque - à l’égard de cet homme aux cheveux verts lorsqu’il se remit à sourire de plus belle. Sans doute le coup de théâtre l’amusait-il… avec raisons. Cette chute était digne des plus grands Funès, Cartoon et autres… Il la remercia, un peu moqueur, et sa main décrivit un aller-retour vif et rapide pour récupérer le chapeau melon dans la main de la jeune femme qui lui faisait face. Cette dernière se dépêcha de remettre sa main droite derrière son dos, ses doigts s’entrelacèrent, tandis qu’elle baissait les yeux une nouvelle fois. Elle ignora, involontairement, la question que laissait supposer les trois petits points à la fin du remerciement. De toute façon, elle n’avait pas vraiment l’autorisation de donner son nom à ce louche individu et elle n’en avait pas vraiment envie. Bizarrement, après un court instant de silence, la pression atmosphérique sembla diminuer un peu. Chihiro était très sensible à ce genre de changement, qui coïncidait la plupart du temps avec les sensations, les ressentis des humains se trouvant dans un rayon de dix ou vingt mètres… Son hyper-sensibilité était tout de même bien utile dans certains cas. Etonnée, même par ce brusque changement d’attitude, elle releva les yeux vers son antagoniste (ou collègue ?) qui affichait un air un peu plus… sincère sur son visage de renard. Intriguée, elle le dévisagea en silence quelques instants, le temps qu’il finisse sa petite déclaration.

Les quelques informations furent stockées dans son esprit mais les dernières – à propos des caleçons -, elle décida de les ignorer et de garder le silence à propos de cela dans son prochain rapport. Elan de sympathie ? Peut-être. Après tout, on pouvait bien comprendre que se promener avec une jupe sans rien pour couvrir en dessous… était assez gênant, même pour un homme. Cette marque d’humour un peu déplacée fit glisser un sourire rapide et amusé qu’elle s’empressa de faire disparaître, déjà toute éhonté d’avoir laissé une émotion sincère paraître sur son faciès. Lorsqu’il se tut une nouvelle fois, elle détourna le regard, songeuse. Bien que la compagnie des humains normaux ne lui fût pas forcément agréable, accepter l’invitation du jeune italien serait une bonne façon de terminer son enquête... d’un point de vue purement professionnel bien entendu… ou pas… son ventre la trahit encore une fois en gargouillant de manière très indiscrète. Un gros gros gros soupir se fit entendre. Elle fronça le nez, s’efforçant d’adopter un air fier et digne, mais un peu moins associable que d’habitude. La froideur s’effaça peu à peu, l’antipathie également, mais une étincelle d’orgueil offensé brillait encore dans son regard rouge. Enfin, elle se décida à parler, d’une voix calme et franche :

« J’accepte vos excuses. Je ne vais pas vous demander votre nom puisque je le connais déjà… mais bon, ça serait la moindre des politesses que de vous donner le mien. Je m’appelle Ashling. Et ne vous en faites pas, même si ce prénom trahit des origines irlandaises, votre… commande ne sera pas signalée… »

Elle eut à nouveau un léger sourire à l’évocation de ce drôle d’incident puis reprit un air un peu plus sérieux. Elle avait donné son second prénom, et pour elle, cela ne signifiait rien. Seul son maître était au courant de son existence. Elle passait l’éponge sur les évènements passés, acceptant de garder le silence à propos des sous-vêtements en signe de bonne volonté, mais restait sur ses gardes… toujours… jamais ne faire confiance… à personne… ou presque. Elle avait déjà trop souffert lors de la trahison de Caem…

« Heu… je vous suis… je ne connais pas très bien la ville, je vous laisse le choix de l’endroit où… nous pourrons dîner… » rajouta-t-elle en rougissant légèrement.
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MessageSujet: Re: Quand la Louve rencontre le Renard... que se passe-t-il ?   Quand la Louve rencontre le Renard... que se passe-t-il ? I_icon_minitimeDim 3 Oct - 13:32

Et bah, quelle douce mélodie que celui des gargouillements de la demoiselle.
Bah quoi, on ne peut pas dire que ce soit sexy ou très beau à entendre mais, dans le cas de Vittorino, voir une demoiselle qui tente de se croire plus froide que lui même lorsque celui ci se trouve au boulot émettre ce genre de petit bruit l'amusait au plus haut point. Non, il ne se moque pas d'elle, bien au contraire, il a presque le rire peiné de devoir supporter le regard gêné de la demoiselle. Lui et les femmes, les seules personnes à pouvoir le tuer et lui arracher un sourire sincère sur son visage de renard. Enfin, la seule qui sera en mesure de la tuer sera celle qui sera lui faire battre son coeur de pierre et de lui arracher un je t'aime sur ses lèvres d'italien métissé avec du sang japonais qu'il répugne de tout son être. Non, il n'a pas de préjugés sur les japonais, il déteste simplement ce peuple pour la simple et bonne raison que c'est un membre de ce groupe d'individus qui a abusé de sa mère sexuellement, créant le jeune homme qui se tient devant l'irlandaise en ce moment même.

Mais cela ne nous concerne pas pour le moment. La demoiselle semblait véritablement gênée par la présence de Vittorino. C'est à se demander le pourquoi du comment d'ailleurs mais, dans un sens, cela n'est pas bien difficile à deviner si on élabore une certaine logique dans un raisonnement rationnel et intellectuel. Si celle ci avait était assignée à une mission de filature sur sa personne, elle fait forcement partie du réseau d'espionnage de la Congrégation, elle même n'ayant pas confirmée les dire de l'italien sur le sujet. Dans ce cas, deux choix sont possibles. Soit l'italien a vu juste et elle est donc membre du réseau d'information de ce groupe se sentant proche de la mafia et des autres réseaux criminels. De ce fait, il est logique qu'elle ne se sente pas à l'aise face au parrain de la Mafia. C'est comme si la souris pourchassée le chat et que celle ci le piège dans un recoin alors qu'il est censé être la proie du gros minet. Ainsi, sa réaction et sa manière de se défendre dans le cas présent n'était pas forcement à prendre comme un aspect de timidité mais comme une punition qu'elle s'inflige à elle même, notamment grâce au quelques coups de pieds qu'elle donne sur le sol avec sa chaussure. La pauvre petite. Se faire avoir par un Italien bizarre ne peut être qu'une source de honte dans son métier. Mais, dans un autre cas, si elle lui avait menti et qu'elle ne faisait pas partie de la Congrégation, deux autres choix seraient possible : dans un premier cas, elle pourrait très bien travailler pour Imperium et, dans ce cas, le fait de lui avoir révélé sa véritable identité serait dangereux pour la suite de ses aventures et forcerait la Cosa Notra a bouger de Chicago pendant un petit moment. Mais elle démentit très vite cette hypothèse sur la nature de son nom : des origines irlandaise. Danc ce cas, elle pourrait très bien travailler pour Thorsen et les autres irlandais de Boston. Dans ce cas, elle serait employée a surveiller l'italien dans sa défaite et a trouver les projets secrets de la mafia italienne. Bon d'accord, les ritals aimeraient bien s'implanter un peu partout pour garder des contacts et agir dans chaque ville d'Amerique du Nord mais bon, ils le savaient tous et n'avaient pas besoin d'envoyer des espions chercher ses informations. Enfin, le fait qu'elle ne souhaite pas mentionner l'affaire des caleçon lui donna l'impression de s'être trompé sur toute la ligne et que finalement, elle fasse bien partie de la Congrégation.
Poussant un bref soupir, il fixa la demoiselle avec un petit sourire sur le visage, cherchant à trouver une raison supplémentaire à la forcer à la suivre. Non, ça suffit avec le yeux de la persuasion mentale.


'' Ravi de vous rencontrer, jeune Ashling.''

Il s'approcha d'elle, lui tendant sa main pour l'inviter à la suivre.

'' Les rues sont grande ici, vous devriez rester prés de moi pour éviter que l'on se perde dans ce bain de foules. Je pense d'ailleurs connaître un petit restaurant sympathique qui devrait vous plaire. J'espère que vous aimez la nourriture italienne.''

Et voilà le duo parti dans ce bain de foule constant qu'était la ville de Chicago à vingt et une heure, preuve de la grande activité nocturne de la ville, dont il en contrôle indirectement quatre vingt quinze pour cent sous le nez de l'Imperium. Il s'aventura donc a travers les differentes allées de la ville, gardant sa main dans celle de la demoiselle, peut importe se qu'elle en pensait, il n'avait pas envie de jouer avec elle de toute façon, simplement lui offrir un repas et en savoir un peu plus sur les projets de la Congrégation, histoire de pouvoir les devancer et bien se faire voir dans les prochaines réunions entre mafia et résistance. Enfin, surtout pour avoir de l'amusement qu'il fait cela, sinon sa vie serait monotone et ennuyeuse selon lui.
Les néons de la Belette noire éclairait le trottoir d'une couleur pourpre assez discutable tandis qu'une musique de rock se jouait sur la scène du restaurant (Un groupe imitant un ancien groupe nommé The Offspring) tandis que l'air au alentour s'enivrait de cuisine de son pays natal. Ah... Que de souvenirs que les voyages d'affaire de son père en Italie. Enfin, il invita la demoiselle à entrer et s'installe sur une table situé au fond de l'établissement, ressemblant à un petit pud plus qu'un restaurant au final mais on n'en tiendra pas compte.


'' Alors ma chère irlandaise, essayons de passer un agréable moment ensemble. Je pense pas que cela nous sera difficile et puis, on peut parler de tout et de rien en toute discrétion ici ♥ ''

Il demanda au serveur de venir pour donner la carte de l'établissement, celui ci étant pas très commode d'ailleurs, il semblait ne pas apprecier qu'on le dérange pendant le concert. Enfin, les cartes sont présentes pour les deux individus, Vittorino ferma ses paupières et sourit à la demoiselle.

'' Commandez ce que vous voulez, je vous offre ce repas.''
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MessageSujet: Re: Quand la Louve rencontre le Renard... que se passe-t-il ?   Quand la Louve rencontre le Renard... que se passe-t-il ? I_icon_minitimeDim 10 Oct - 0:10

Elle regardait ailleurs, toujours aussi confuse de s’être laissé prendre dans un tourbillon d’évènements tous aussi imprévus les uns que les autres, qui l’avait conduit à se présenter à celui qu’elle était en train d’espionner pour le compte de ses supérieurs. C’était honteux et tellement déshonorant qu’elle aurait volontiers souhaité finir six pieds sous terre pour échapper à cette situation tout aussi gênant qu’inhabituelle. Hum… les chances qu’un sous commandant de la Congrégation se fasse repérer lors d’une filature étaient presque inexistantes… Les chances pour que ce dernier sous-commandant se retrouve invitée à dîner par ce dernier, qui devait être pourtant, théoriquement, à cet instant, assez agacé de se savoir surveillé, étaient… presque nulles. Evidemment, il fallait prendre en comte le caractère des deux antagonistes, leur réactions face à l’adversité… et ces deux-là en avaient de très divergentes. Apparemment. Quant à leur caractère, n’en parlons même pas, car ils étaient presque radicalement opposés. Pas chien et chat, plutôt… louve et renard. Peut-être cela avait-il influencé le destin, destin qui s’était amusé à les amener, ce soir, dans le restaurant où il se rassasierait. Mais s’ils en étaient là, c’était en grande partie, grâce à l’incomparable maladresse, timidité et effarouchement de la jeune brunette aux yeux carmin. Et au caractère « conciliant » du canidé aux yeux jaune. Il aurait très bien pu la tuer, ou l’enlever, ou accomplir tout autre acte portant atteinte de façon blessante et déshonorante la rebelle qui le suivait depuis deux jours en douce. On n’osait imaginer ce que ce maffioso aurait pu accomplir s’il s’était senti d’humeur sombre… et si Chihiro n’avait pas été une femme, pas des plus repoussantes. Enfin, repoussante, d’un point de vue tout à fait extérieur bien entendu : parce que justement, on ne pouvait pas faire plus « repoussante » qu’elle puisque la jeune personne s’obstinait à rejeter tout homme qui s’approchait à moins d’un mètre de son espace vital. Cependant… cela n’avait pas semblé être compris par le jeune homme. Lorsqu’elle lui donna un simple prénom, qui était le sien, mais aussi celui de sa mère, ainsi il ne pourrait la retrouver s’il cherchait dans les dossiers de la Cosa Nostra sur les membres potentiels de la Congrégation… à moins qu’il n’y ait une photo d’elle… qu’aurait prise Silantis-dono à son insu.

Gloups… elle préféra écarter cette hypothèse, préférant croire son maître incapable d’un tel acte (hum hum) et hocha légèrement la tête vers le sol en guise de salut lorsque la réponse de Vitorino se fit entendre. Mais, son léger signe de respect qu’elle venait d’accomplir fut brusquement oublié par le geste, beaucoup moins convenant, de celui-ci. Sans se soucier de son regard noir et effrayé, il lui attrapa la main et la contraignit à la suivre dans les rues bondées de Chicago. Le contact d’une paume humaine contre la sienne la fit se hérisser, ses muscles se contractèrent, tandis que la sueur dégoulinait le long de ses tempes. Non pas que le contact charnel du jeune italien lui fasse de l’effet, non pas qu’il soit vilain garçon… mais bon, elle ne supportait guère tout contact avec ses semblables… même avec celui de son maître. Mais pour d’autres raisons. Bref, toutefois est-il, elle ne put dégager ses doigts fins et longs de l’emprise ferme de son guide. Guide qui la conduisit, tout en déblatérant sur la population très conséquente de Chicago, et la ressemblance que la ville avait avec un labyrinthe : il était très facile de s’y perdre, même avec un plan. D’ailleurs, la jeune femme était parfaitement d’accord avec lui. Il y avait bien trop de monde, bien trop de rues et… pas assez de plan ! Une remarque cependant la fit sourire : il était amusant qu’il lui demande de « rester près de lui » alors que c’est ce qu’elle faisait, à son insu, depuis plus de trente-six heures. La jeune femme essayait de se concentrer sur ce qu’elle faisait : mettre un pied devant l’autre, recommencer, vérifier en tournant légèrement la tête qu’ils n’étaient pas suivi, éviter tout contact avec la foule, jeter un coup d’œil derrière elle…

Ce cycle dura un certain temps, puis ils finirent par se retrouver tout deux dans un petit restaurant, à l’aspect un peu miteux, mais toutefois plutôt sympathique, où résonnait quelques accords d’une vieille guitare électrique comme on en faisait plus, et les arpèges d’une basse, le rythme entraînant d’une batterie, et une voix prenant le vieil accent anglais des années 2000. Chihiro reconnut quelques notes, car elle avait étudié la musique était plus jeune. Son extraordinaire acuité lui permettait d’entendre un morceau une fois et le retenir pour le rejouer tout aussitôt. Elle aimait bien la musique, cela faisait un moment qu’elle n’en avait pas entendu. Quant aux odeurs, elle lui faisait presque tourner la tête, et son ventre devenait de plus en plus bavard. Heureusement, les bruits disgracieux étaient étouffés par le brouhaha du concert et des discussions. Le rital invita la jeune japo-irlandaise à s’installer à une table, dans un coin de la pièce. La jeune femme survola des yeux l’endroit, intriguée par tant de monde. L’ambiance était un peu lourde, mais pas vraiment malsaine, comme dans certains pubs ou bars que fréquentaient parfois Gabriel… elle était assez sensible aux sentiments collectifs que pouvaient éprouver la plus grande partie de la population.

Enfin, Vito ayant d’ailleurs lâché sa main brûlante – la température corporelle de la jeune personne dépassant les 40°C’ prit la parole. Les phrases qu’il prononça et l’intonation sur lesquelles elles furent adressée, la fit légèrement rougir, et elle préféra regarder ailleurs, gênée par ce genre d’invitation et de proposition. Elle tenta de se reprendre lorsque le serveur leur apporta le menu : elle ne devait pas se déconcentrer de son objectif, qui était de récupérer le maximum d’informations sur le chef de la mafia italienne. Elle ouvrit la carte, ses yeux parcourant rapidement les écritures délicates et raffinées. Le fait de se faire offrir quelque chose par sa propre « cible » l’embarrassait un peu, c’est pourquoi elle prit un air un peu moins condescendant et antipathique que précédemment pour murmurer à demi :

« Heu… je vais prendre une assiette de spaghettis végétariennes… Et vous ? » préféra-t-elle ajouter, poliment, essayant de reprendre un air vaguement assuré, et d’arrêter de rougir bêtement devant lui.

(Désolée, c’est un peu court…)
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MessageSujet: Re: Quand la Louve rencontre le Renard... que se passe-t-il ?   Quand la Louve rencontre le Renard... que se passe-t-il ? I_icon_minitimeLun 11 Oct - 21:01

L'air ambiant dans le petit pub italien changeait du tout au tout quand certains clients remarquent la présence du parrain en compagnie d'une jeune femme, attirant tous les regards vers le drôle de couple qui venait de se former en ce lieu insolite. A croire que les gens aimait épier les autres au lieu de s'occuper de leurs affaires. D'un claquement de doigts de la part de l'italien au cheveux verts, les deux gorilles du pub se lancent dans une campagne de propagande pour calmer le monde présent au sein de celui ci. Pourquoi me diriez vous ? Imaginez un peu que cette information arrive jusqu'au oreilles des troupes d'Imperium. Voilà déjà un motif qui ne passe pas inaperçu d'ailleurs : il manquerait plus que des troupes débarquent au sein même de l'établissement, créant la panique pour l'arrestation d'un présumé parrain de la mafia italienne. Comme si ils avaient la moindre preuves : dans leurs fichiers, Vittorino Capone se nomme Marc Hastagne et sert de croque mort dans une boutique de pompes funèbres portant le même nom, situé dans le quartier est de la ville. Pas très joyeux pour un homme qui sourit la majeure partie de son temps. Enfin, il posa ses yeux de serpents sur le visage rouge de la demoiselle : qu'elle est mignonne, on aurait presque envie de la croquer ou de la câliner cette petite. Une peluche Ashling, la prochaine fureur dans la hotte du père Noël cette année.
Le visage souriant, il garda son calme légendaire dans ce genre de situations (même si il a une folle envie de la câliner dans un mode Chibi digne des mangas japonais. Ah ces japonais et mangakas, ils savaient bien réaliser les fantasmes de Vitto. Notamment dans des mangas à caractères ... Mais vous lui faites avouer quoi là ? Revenons au sujet de la conversation bande de pervers!


'' Des pâtes végétariennes ? Suivez vous un régime spécial pour vos filatures ? Enfin, faite attention avec ces pâtes là, ils ont tendance à mettre un peu trop de persils se qui gâche le goût même des spaghettis et macaronis. Bon, je sais, les pâtes ont le même goûts peu importe la variété mais mon palet de jeune européen sait détecter les petites nuances dans ces aliments.''

Il rigola et prit la carte à son tour, cherchant le plat qui lui ferait envie.

'' Donnez moi votre meilleur vin pour accompagner l'assiette de la demoiselle et mettez moi un plat de pâtes à la carbonara, avec supplément de lardons dans la sauce.''

Le serveur partit porter la commande au chef de service tandis que Vittorino gardait son air heureux en fixant la demoiselle.[:i]

'' Avec plus de lardons, le sel se fait plus présent naturellement dans le plat, partageant la sauce crémeuse en deux goûts et odeurs bien distinct, mélangeant subtilement le salé et la douceur de la crème. Vous devriez goutter, je suis sur que vous aimerez.''

[i]Il fixa la demoiselle droit dans les yeux, plusieurs idées en tête pour la suite de la conversation, tandis que la foule se mettait à se mouvoir, remplaçant les tables vides dés que celle ci était débarrassé des clients précédents : le pub allait avoir une bonne rentrée d'argent qui, dans une moindre mesure, ira enrichir le jeune parrain tout en l'amusant. Bonne raison de rester ici : ce lieu est toujours si calme et la musique accrocheur.
Cependant, les réactions de la demoiselle et son attitudes vis à vis de lui intriguait de plus en plus l'italien au cheveux vert et en costume de soirée. Si son raisonnement est bon, elle n'a pas l'habitude d'avoir un contact avec les hommes, que ce soit amitié ou plus, peut être est elle même une femme qui aime la compagnie des autres femmes ? Enfin, quoi qu'il en soit, cela devenait gênant pour l'italien et il se racla la gorge, histoire de la rappeler à l'ordre.


'' Je ne sais pas si c'est moi qui vous fait cet effet là mais ... Je ne suis pas habité par une quelconque pensée obscène vous concernant donc soyez tranquille et respirez normalement. Cessez de paraître affoler et profiter de la soirée. Les musiciens font un bon travail et vous goutterez bientôt votre repas. Auriez vous d'ailleurs quelques problèmes avec la compagnie masculine ? ''

Il rigola légèrement, non pas pour se moquer mais pour détendre la jeune femme, ne souhaitant pas la voir bouder ou réagir bizarrement pendant toutes la durée du repas. Enfin, qui sait, elle pourrait très bien devenir amie avec l'italien à ses risques et périls par contre. Enfin, il ne lui fera rien car c'est un membre de la congrégation.
Le repas arrive pour les deux jeunes personnes, les assiettes délicatement servie par une serveuse plus jolie que l'autre andouille pas aimable du tout, une charmante personne qui adressa un franc sourire à Vittorino. Si ses souvenirs sont bons, c'est une des filles qu'il a aidé à sortir du monde de la rue en lui proposant un travail ici. Elle a à peine quinze ans la petite d'ailleurs, ça fait peur de la voir aussi souriante dans un milieu pas si beau que la mafia. Mais au moins, elle ne se prostitue plus pour gagner de l'argent... c'est déjà ça. Il lui adressa un sourire et lui demanda comment allez sa famille. Celle ci lui répondit en toute franchise que tout allait bien et que sa mère a pu être opérée pour son problème cardiaque, se qui fit dessiner un sourire de compassions sur le visage de l'italien, ébouriffant les cheveux de la petite demoiselle la laissant travailler avant que le patron ne l'engueule.
Devant son assiette, le sourire de l'italien disparut et laissa place à un visage pensif, se demandant comment se porter les autres personnes qui lui tenait a coeur. Il fixa ensuite la demoiselle, secouant sa tête vivement pour retourner au vif du sujets.


'' Bon appétit demoiselle... Et que Dieu vous protège...''

La mafia reste très lié a la religion, il faut pas croire que cette mentalité change énormément pour eux et il est tout à fait naturel de dire ce genre de propos.
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Chihiro A. Mangetsu
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MessageSujet: Re: Quand la Louve rencontre le Renard... que se passe-t-il ?   Quand la Louve rencontre le Renard... que se passe-t-il ? I_icon_minitimeMar 26 Oct - 12:53

Elle ne répondit pas aux questions posées par l’italien à propos de son régime, non pas par impolitesse, seulement par méfiance, ne désirant que peu qu’il apprenne l’identité de la jeune personne. Elle n’était pas végétarienne, loin de là, mais estimait simplement que changer ses habitudes donneraient au rital l’impossibilité de retrouver la moindre information sur elle. Chihiro estimait que révéler sa véritable nature serait une trahison à l’égard de son maître, et elle n’avait pas spécialement envie que Capone apprenne son histoire en fouillant un peu dans les dossiers secrets de la résistance ou de la mafia. Mais, chose étrange, pour le moment, il semblait mener une conversation tout à fait banale, et adoptait un comportement agréable et poli à son égard. Après avoir étalé son expérience culinaire, et avoir commandé une bouteille d’alcool – à la grande gêne de la petite, qui ne buvait pas et qui craignait le montant de l’addition – il commença à la fixer en silence, tranquillement. Honteuse, la jeune louve baissa les yeux et ses joues redevinrent rouges carmin. Elle n’aimait pas beaucoup qu’on la regarde, c’était affreusement gênant. En revanche… observer les gens sans qu’il le sache lui convenait parfaitement.

Elle savait donc que l’ambiance du restaurant semblait avoir légèrement changé dès l’entrée des deux protagonistes, ce petit incident n’avait guère échappé au sixième sens de la jeune femme, qui avait décidé de faire comme si de rien était : après tout, il devait bien avoir quelques clients ici à qui le visage souriant du God Father ne devait être inconnu… Elle, s’estimait incapable d’être origine à un tel bouleversement, estimant passer inaperçue la plupart du temps. A tort, peut-être… Enfin… Pour le moment, elle préféra jeter un œil passif plutôt que de croiser le regard fermé du jeune homme, de l’autre côté de la pièce où quelques joueurs de carte étaient en train de se faire plumer par un tricheur habile – qui se croyait habile du moins -, le jeu qu’il cachait ‘discrètement’ dans sa manche n’ayant pas échappé à la jeune brune qui l’observait, quelques mètres plus loin. Les hommes portaient à certaines choses, comme à l’argent et au jeu, un intérêt qui dépassait parfois la jeune femme. Sa logique à elle considérait comme illogique et inutile ce à quoi se prêtait ces quatre personnages. Quelle étrangeté, ces loisirs auxquels prenaient-ils parti pour s’occuper… Pour elle, ses seules occupation étaient de manger, boire, se laver, dormir. Du reste, elle protégeait son maître et maîtrisait tant bien que mal certaines pulsions à son égard que réprouvait totalement sa partie humaine… C’était tout. A sa grande et secrète satisfaction, le petit malin eut un geste malheureux et fit tomber toutes ses cartes sur le sol. Furieux, les autres joueurs se levèrent en remontant leur manche, des yeux furieux toisant l’homme qui tentait en bafouillant de s’expliquer. Il fut trainé dehors, dans une petite ruelle annexe, à l’abri des regards qui, attirés par le bruit, étaient tous, ou presque, posés sur la scène. Chihiro éprouva une certaine peine, non seulement pour le tricheur, mais pour l’humanité toute entière : voilà un exemple frappant de la triste réalité. La limite entre proie ou victime et chasseur ou bourreau, est terriblement fine, il suffit d’un simple acte pour que les rôles changent. Depuis la nuit des temps… encore plus aujourd’hui, il fallait se résigner à prendre le rôle de bourreau…ou être dévoré en tant que condamné.

Dans un simple mouvement de tête, la jeune personne reposa un regard qu’elle pensait impassible sur Vitorino. Il ne faisait nul doute quant à la nature de celui-là, mais… Les paroles qui lui furent adressées la firent sursauter, et elle jeta ses yeux rouges, grand ouvert, vers le renard qui rit doucement, pas d’un rire moqueur lui sembla-t-il… si ça avait été le cas, elle en aurait été mortifiée… Elle resta donc figée, statue de glace à la fraise, restant silencieuse. Encore une fois, ce jeune homme la surprenait. Au lieu de chercher à obtenir son identité, son rôle au sein de la Congrégation, il se comportait de manière amicale, sans animosité aucune. Même s’il avait arboré un visage menaçant aux débuts de leur conversation, ce dernier semblait avoir bel et bien disparut… Sans qu’elle puisse en deviner les raisons exactes. Elle ouvrit la bouche, hésitante, se préparant à répondre, lorsqu’on apporta les plats sur la table.

Une jeune femme, d’assez jeune âge, adressa quelques paroles au parrain qui lui donna la réplique d’un ton affectueux. D’après ce que peut écouter, voir et « sentir », Chhiro devina que la petite serveuse était très reconnaissante envers le garçon, et que ce dernier n’avait aucune idée derrière la tête… il semblait simplement heureux et à la fois préoccupé lorsque l’enfant repartit, après avoir jeté un regard curieux vers l’ombre blanche qui accompagnait son bienfaiteur. Cette dernière pensa réviser son jugement sur cet étrange homme… Mais cela ne voulait pas dire qu’elle lui accordait – pour le moment – sa confiance… qu’elle n’avait donné qu’à une unique personne depuis la trahison de son frère adoptif. Elle consentit donc, intérieurement, à lui répondre en toute franchise, après avoir murmuré un mot de remerciement, tout en se demandant si tous les mafieux était aussi attaché à la religion, alors qu’ils tuaient régulièrement.

« En général… j’ai des problèmes avec la compagnie humaine, tout simplement. » Elle fit une pause, porta sa fourchette dans l’assiette, puis à sa bouche, avalant une bouchée de ses pâtes avant de continuer. « …ça n’a rien à voir avec vous, si je suis comme ça… je ne suis pas accoutumée à avoir autant de monde autour de moi, ni de me retrouver à dîner avec quelqu’un d’autre… » Elle se retient juste à temps, ayant manqué de placer le nom de son maître dans sa phrase et mangea une autre fournée. « …Je considère la plupart des gens comme indigne de confiance, pardonnez-moi de ne pas être très amicale, ce n’est pas… dans mes habitudes. »

Elle continua de manger en silence. Quelques temps s’écoulèrent, dans le brouhaha du restaurant. Le groupe entama un nouveau morceau qui s’intitulait « The Kids Aren’t Alright ». Finalement, Chihiro rompit ce qu’elle avait entretenu depuis quelques minutes, levant des yeux rouges vers son interlocuteur :

« …C’est très bon… »

Un léger début de sourire vint se glisser sur son visage. Quelque chose de rare, qui lui fit plisser légèrement ses yeux de louve et pencher sa tête de côté. Mais ce sourire gardait un air un peu triste. Elle s’apprêtait à replonger sa fourchette dans le monceau de pâtes, qui avait réussi à calmer le concert de grognement de son ventre… un jeune homme, qui s’amusait à lancer et rattraper un couteau muni d’un élastique, s’attirant les regards admiratifs de la gent féminine… l’élastique rompit et l’arme partit, droit vers la table des deux jeunes gens, et plus précisément, vers la tête de « Ashling »… Personne n’eut le temps de pousser un cri. D’un simple geste, mû par un instinct animal, la lame se retrouva coincée entre deux doigts de la main droite, près de l’oreille de la brune. Ça avait été un jeu d’enfant : à peine avait-elle entendu le craquement de l’élastique, le sifflement caractéristique de l’acier, sa main avait été là pour arrêter le poignard lancé (intentionnellement ?) vers Vito et elle… D’un simple geste, elle l’envoya filer vers un mur vierge où il se planta avec un vrombissement. L’acte n’avait même pas duré dix secondes. Faisant comme si de rien était, et pourtant un peu rose, gênée d’avoir tant de regards posés sur elle, la jeune femme continua à manger, la fourchette dans la main gauche, qui ne l’avait même pas lâché. Secrètement, elle était furieuse contre elle-même et gardait les yeux obstinément baissés sur son assiette. Révéler son hyper sensibilité n’était pas chose à faire devant une telle personne,… aussi sympathique soit-elle.
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MessageSujet: Re: Quand la Louve rencontre le Renard... que se passe-t-il ?   Quand la Louve rencontre le Renard... que se passe-t-il ? I_icon_minitimeMar 2 Nov - 17:00

Ce calme plat. Voilà bien une situation que l'italien n'avait pas l'habitude de ressentir dans une discussion. Il a même l'impression que la discussion ne va que dans un sens. Comme si la gêne qu'éprouvait la demoiselle allait finir par affecter l'esprit du serpent à lunette qu'était Vittorino Capone. Ses yeux grand ouverts, il fixa la jeune irlandaise dans les yeux tout en se servant un petit verre de vin avant de remplir celui de la demoiselle, le tout avec une seule main. L'élégance et le raffinement de l'Italie jeunes gens, voilà une chose dont on ne peut pas renier au parrain de la mafia. Il fixa les musiciens, même la musique ne pouvait atteindre le coeur et l'âme de Vittorino à ce moment précis. C'est un peu comme si le monde s'était arrêté autour de lui et de la demoiselle qui lui faisait face. Ne prêtant guère attention à l'ambiance dans la salle, bien que celle ci ne semblait pas avoir trop évolué depuis sa dernière visite. Quand au regards des italiens posés sur sa personne, il est naturel pour lui de se faire épier par tant de crétins persuadés de voir Vittorino comme leur sauveur dans la guerre silencieuse avec Imperium. Et puis quoi encore ? Dans la vraie vie, il se camoufle sous l'identité de Marc Hastagne, croque mort et gérant de pompes funèbres. Il est très connu dans le milieu pour avoir enterré des stars mondiales avec ces cercueils, notamment quelques officiers importants d'Imperium. C'est un jeu dangereux et il le sait, surtout vu son statut mais il est sur d'être bien vu chez l'ennemi et de pouvoir continuer ses activités en douce sans qu'on le soupçonne de quoi que ce soit. C'est cela, la classe italienne.

Le silence se tut, des paroles sont émises, sortant des lèvres de la jeune irlandaise travaillant à la Congrégation. Voilà quelque chose de bien surprenant et il s'y attendait pas pour tout avouer. Il commençait à s'endormir intérieurement, fixant la jeune femme alors qu'il allait porter sa première bouchée dans sa bouche, interrompu d'ailleurs par la même occasion. Ainsi, c'est une personne timide. Bravo, il ne l'avait pas encore remarqué depuis le début de leur conversation, il la croyait juste muette. Mais le fait qu'elle s'en rende compte lui donnait un petit air mignon et très sympathique à regarder. Il lui adressa un petit sourire tout en la fixant du regard, ses iris de serpents surveillant tout de même l'ensemble de la salle. Enfin, elle parla de confiance. Des problèmes avec le peuple en quelques sortes, c'est assez étrange mais cela ne pouvait confirmer qu'une seule chose : c'est une excellente espionne. Mais quelque chose l'interpelle. Il semblerait que la demoiselle tienne particulièrement à quelqu'un, un petit ami ou un membre de sa famille ? Il sourit de plus belle, mettant une bouchée de pâtes dans sa bouche en gardant un silence absolu. Il se doutait bien qu'elle ne lui annoncerait pas le nom de la personne qu'elle chérit, déjà qu'elle a eu du mal à lui révéler le sien. Il continua de manger e silence, portant quelques regards de temps en temps sur la demoiselle afin de s'assurer qu'elle profitait bien de cet instant. Le repas du soir est le plus important pour sa complexité et pour les réveiller des papilles trop endormies en cours de journée. Il posa sa fourchette lorsque la demoiselle le remercia pour le repas. Il lâcha un petit rire surpris, encore une réaction dont il ne s'attendait pas de la part de la demoiselle silencieuse et peu bavarde.


'' Mais de rien, c'est un plaisir que de manger avec une personne calme et qui sait parfaitement se qu'elle fait. Et ne vous inquietez pas pour l'addition : c'est la maison qui offre.''


Le large sourire sur son visage laissa une attitude bneh, homme blasé par les dire du parrain, sur le visage du patron, installé derrière le comptoir. En même temps, il avait pas le choix : Vittorino est très influent dans ses commerces. Tout comme les couteau volant vers sa direction. Tien, un couteau volant ? Il l'avait vu évidemment et allait s'apprêter à l'arrêter quand la demoiselle irlandaise s'en chargea sous la nouvelle musique de ce groupe, plagieur de The Offspring. D'un simple mouvement de main, la demoiselle dévia la trajectoire de la lame, surprenant Vitto qui ne put s'empêcher de faire un petit bon sur sa chaise, suivant la lame le long de sa trajectoire du regard avant de rester quelques secondes devant l'impact de la lame dans le mur. La main sur son chapeau, les yeux grand ouvert, un petit sifflement de serpents le long de sa bouche puis fixa la demoiselle en rigolant. Il claqua des doigts pour que deux mecs en costard, dont l'un rose fluo marchant comme une ballerine, s'installe à coté de la demoiselle, la cachant du regard des autres.

'' Le spectacle est terminé, il n'y a rien à voir. ''

Les simple paroles du serpent firent refroidir la salle, l'effet serpent du parrain en quelque sorte. Une étreinte s'installant autour de la battisse elle même, le calme plat tandis que l'homme en costard cravate rose semblait s'amuser.

''Kya ! Vittorino Choupie ! T'es toujours trop mignon quand tu fais des discours de cela pour une charmante petite demoiselle qui ...''
'' Yoannette, reste calme et m'appelle pas Choupi en public je te prie ! ♥ ''

Voilà que l'homme en costard rose se mit à trembler, des gouttes de sueurs dégoulinant de son front avant de rester droit et calme. Enfin droit, avec les bras tendu vers le ciel, comme si il s'entraîner pour la danse de la ballerine. Il avait beau être ridicule mais le travelo en costard rose était l'un des meilleurs soldats à la solde de la mafia italienne et Vittorino en est plus que fier de lui. Mais hors de questions de faire comme lui. Il fixa Chihiro une nouvelle fois, rigolant légèrement.

''T'inquiète pas, ils sont pas méchants. Ils vont simplement te protéger du regard des autres et merci pour ton intervention. J'ai bien cru que j'allais mourir . ♥ ''
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MessageSujet: Re: Quand la Louve rencontre le Renard... que se passe-t-il ?   Quand la Louve rencontre le Renard... que se passe-t-il ? I_icon_minitimeMer 17 Nov - 19:38

Quelle stupidité. Jouer avec une arme blanche dans un endroit aussi fréquenté que celui-là, voilà bien une possible cause d’homicide involontaire. Voilà comment on en arrivait à tuer une personne, de façon tout à fait accidentelle, et voici comment le malchanceux qui avait laissé échapper son jouet se retrouvait avec une exécution sur les bras. Deux victimes pour le prix d’une, tout le monde est content, ça fait diminuer le taux d’accroissement naturel et il y a deux appartements en plus de libres dans la grande ville de Chicago. A force de fréquenter le Fireann, Chihiro avait hérité d’un certain cynisme dont elle abusait quelque peu à ce moment là. Mais elle était furieuse, vraiment furieuse tout en gardant le visage et les lèvres clos, contre ce jeune imbécile. Ce couteau n’était passé qu’à quelques centimètres de sa tête et si elle s’était contentée de l’éviter, il serait venu se planter juste dans le front du jeune homme qui lui faisait face. Non seulement elle aurait pu mourir, mais Vitorino Capone aussi. Et assister à la mort accidentelle et complètement stupide de sa propre « cible » aurait été un cuisant échec pour elle. Dont elle aurait eut du mal à se remettre. Elle était tellement fière, et la mort du renard aurait été déshonorante pour elle. De plus, elle n’aimait pas vraiment l’idée que le chef de la mafia puisse mourir comme ça, alors qu’elle commençait tout juste à le supporter et à un tant soit peu l’apprécier. Ah oui ça aurait été vraiment dommage... Enfin, bref.

A cet instant, elle arborait un regard impassible, se contentant de manger en silence, évitant à tout prix de croiser le regard du mafiaso qui lui faisait face. Et qui semblait diablement surpris. Il regardait le couteau l’air ébahi, figé et silencieux. Le cœur de la jeune personne battait terriblement fort, elle avait le rouge qui lui montait aux oreilles. Il allait comprendre... il allait comprendre qu’elle n’était pas normale et allait la regarder d’un air horrifié, ou effrayé, même pire dégoûté et haineux. Ses doigts se resserrèrent autour de la fourchette et lentement, elle vit, impuissante, la bouche du criminel s’ouvrir... Et entendit le rire alors qu’elle était sur le point de détaler sur la sortie le plus vite possible. Surprise, elle jeta ses grands yeux rouges et innocents vers le chef de la mafia qui poussa un sifflement admiratif et qui claqua des doigts d’un air désinvolte. Une seconde plus tard, elle se retrouvait encadrée par deux hommes, qui faisaient sûrement partie, tous deux, de la mafia italienne. L’un semblait assez normal, quant à l’autre, Chihiro resta perplexe face à son accoutrement. En costume rose, l’homme adoptait de plus la démarche « légère et gracieuse » (enfin, tentait d’adopter serait plus exact) d’une danseuse étoile. Suivant ces deux soudaines apparitions, Vito lança à la cantonade quelques mots qui refroidirent l’ambiance de la salle, certes, mais les regards qui s’étaient posés sur eux se détournèrent très rapidement, au plus grand soulagement de la jeune femme. Elle ne supportait en aucun cas d’être le centre d’attention.

Après avoir échangé quelques paroles avec son subalterne, qui se mit à suer soudainement à grosses gouttes, pour des raisons obscures aux yeux de Mangetsu qui n’avait rien écouté, le parrain s’adressa à elle, qui n’osait pas encore s’enfuir. Se faire remercier... voilà la dernière chose à laquelle elle s’attendait. Car il lui était paru évident que ces deux hommes étaient là non pas pour la « protéger » mais pour la « surveiller » et l’empêcher de prendre la fuite. Elle laissa apparaître sur son visage une expression de franche surprise, le rouge aux pommettes. Son regard écarlate était fixé sur le visage du serpent à costard et elle ne pouvait résolument pas s’en détacher. Une sorte de blocage. Son esprit tentait en vain de trouver une raison aux actes de l’homme qui lui faisait face, tandis que sa tension augmentait de plus en plus. Pourquoi... pourquoi n’était-il pas sur la défensive avec elle ? N’avait-il rien remarqué d’anormal, était-il aveugle ? Non, décida-t-elle, non, un parrain d’une mafia aussi renommée que celle-ci ne pouvait pas laisser échapper une information aussi importante que celle-ci à propos de la Congrégation. Mais normalement... puisqu’il devait l’avoir remarqué, dans ce cas, pourquoi, au lieu de l’arrêter, il la mettait sous protection ? S’agissait-il d’une ruse, avait-il l’intention de la coincer plus tard, lorsqu’ils seraient sortis, là où les témoins seraient moins nombreux ? Elle devina que non, car son sixième sens lui soufflait que ce garçon était sincère. Elle se gratta la tête, perdue, cherchant en vain une réponse à ses questions.

Et d’ailleurs... Vitorino n’avait toujours rien demandé, ni informations, ni explications à propos de cette prouesse physique. Il se contentait de continuer à sourire malignement, les yeux à demi-clos, tandis que ses deux subordonnés restaient autour de ‘Ashling’, la dissimulant aux yeux des curieux. Quel curieux personnage... Elle avait tant était habituée à la méchanceté des hommes, à leur lâcheté et leurs mensonges... surtout dans un milieu tel que la mafia. Finalement, elle détourna les yeux et posa sa fourchette sur le rebord de l’assiette presque vide désormais. La tête baissée, considérant que le regarder ne ferait qu’accroître son malaise. Son ressenti était très incertain par rapport à ce jeune parrain, elle ne savait pas si elle devait lui accorder sa confiance ou non... Mais... mis à part les débuts de leur conversation, il s’était comporté très amicalement et de façon très ‘saine’ avec elle. Pas une seule méchanceté, pas un seul reproche et surtout pas une seule remarque désobligeante à propos de ses drôles de réactions lupines. Décidemment, elle l’appréciait de plus en plus. Enfin... disons juste qu’elle le considérait désormais comme « quelqu’un de bien. ». Et sa franchise habituelle finit par reprendre le dessus sur sa fierté indétrônable.

« Je... je vous remercie. » Après une petite pause, elle reprit timidement. « Cela m’étonne de vous que vous réagissiez de cette manière. Peu de gens agirait ainsi... même lorsqu’ils ne font pas partie d’une organisation criminelle. Je suis assez bien placée pour le savoir..., murmura-t-elle en songeant à son frère adoptif. Finalement, la jeune femme acheva d’une voix un peu plus ferme, mais toujours aussi rose : « ... Vous êtes sûrement quelqu’un de bien finalement. » Un sourire amusé s’étira sur ses lèvres et elle clôt à moitié ses yeux couleur carmin, une main posée sur son crâne. Elle reprit un air un peu plus grave en poursuivant d’une voix contrite. « Désolée d’avoir été si désagréable avec vous tout à l’heure et... mon nom n'est pas Ashling. Je m’appelle Chihiro. »
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Quand la Louve rencontre le Renard... que se passe-t-il ?

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