Avant, tout allait bien dans le meilleur des mondes. Venise, ville des amoureux, cité touristique et tradition italienne. Des dizaines de milliers de touristes venant de tous les coins du monde, afin de voir de leurs propres yeux le pont des soupirs ou bien les petites rues marchandes de la cité.

Venise. La cité des Doges. La ville bâtie sur l’eau. La vision fabuleuse d’une ville mythique de l’Italie.

Les siècles ont passé. Tout est ruiné. La technologie futuriste à envahi le monde entier, et même Venise, traditionnelle, a du se rendre à l’évidence que toute ces techniques pourraient lui être bénéfique. Et puis, les touristes sont partis. Pourquoi ? Parce que cet idéal de Venise était disparu. Que les monuments si anciens faits de bois, était abimés, décrépis, écaillés, non entretenus.
Et c’est alors que le cauchemar prit place.

En 2290, un coup d’Etat. La Mafia locale prend le pouvoir. Après de nombreux assassinats, des litres de sang déversés sur les pavés, qui coulent dans le grand canal, teignant alors de rouge l’eau limpide. A sa tête, un parrain inconnu, qui se cache de tous. Un homme masqué qui joue un double-jeu et qui manipule toute la population. Des quartiers de la ville restent inexploités par cet homme, qui abandonne les lieux à pourrir. La Mafia prend alors les choses en mains : Les impôts, par le passé redoutables, augmentent tout les mois. Ceux qui ne peuvent plus payer connaissent l’enfer : incendies, viols, meurtres… tout est fait pour leur faire prendre conscience de leur acte. Que l’argent est nécessaire pour vivre, et que c’est la Mafia qui doit vivre, non pas eux.
Des champs de force sont mis en place autour de la ville, afin qu’elle soit impénétrable par les forces armées italiennes.
Mais dans tout les cas, elles n’oseraient pas s’attaquer à un homme si puissant.

C’est l’enfer.

Les bras droits du Parrain sont les seuls qui sachent qui il est. Qui connaissent sa véritable identité.
Mais vous… Vous ne savez pas. Peut-être qu’il est un de vos proches ? Peut-être qu’il est même un de vos amis ? Donc, essayez de ne pas dire trop de mal de lui en présence de ceux à qui vous accordez toute votre confiance.
Il peut être n’importe qui.
Il peut être n’importe quoi.
Une bête sanguinaire et manipulatrice, qui tue pour de l’argent, qui incendie pour le plaisir d’entendre grésiller les flammes d’un enfer qu’il a créé de toutes pièces.

Attention, les hommes sont corrompus. La police existe encore, mais ne lui faites pas confiance… elle est à leurs ordres. Rien ne sert de porter plainte. Rien ne sert de se plaindre. Rien ne sert de manifester. Rien ne sert de les attaquer.
Ils sont intouchables.

Mais la vie suit son cours. Vous travaillez encore, vous achetez de la nourriture dans des grandes surfaces.

Surveillez juste ce revolver qui s’approche de vous.